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NITROGODS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 18 janvier 2012
 

Nitrogods
(Steamhammer – SPV – 2012) 
Durée 44’03 – 12 Titres

http://nitrogods.de
http://www.myspace.com/nitrogods

Si l’on ne connaît encore que trop peu ce combo allemand qui s’apprête à sortir son premier album éponyme fin février, on connaît bien mieux chacun de ses membres puisque Nitrogods rassemble en son sein le guitariste Henny Wolter, fondateur de Thunderhead et membre de Primal Fear ou encore Sinner, le batteur Klaus Sperling de Freedom Call et Primal Fear et, last but not least, le bassiste et chanteur Oimel Larcher ! Bien décidé à se contenter de l’essentiel, le power trio le plus dingue du moment qui revendique comme influences les Motörhead, ZZ Top et autres Rose Tatoo n’a pas fait dans la dentelle au moment de coucher sa première douzaine de bombes sur la bande et c’est sans le moindre artifice que le groupe y est allé d’un premier opus enregistré dans les conditions du live, sans aucun overdub ni effet de production, juste avec trois paires bien accrochées là où il faut, avec une bière judicieusement posée à portée de la main sur le coin de l’ampli et même avec deux invités qui sont loin d’être des perdreaux de l’année. On taxait jadis l’exercice de « rock with balls », on pourrait désormais utiliser le nom de Nitrogods comme titre générique …

Une Les Paul qui hurle sa colère et qui trace avec le même génie des riffs fédérateurs et des soli inspirés, une section rythmique sans chichi avec une basse et une batterie réduites à leur plus simple expression mais utilisées avec tellement de talent et d’envie qu’elles vous laissent instantanément sur le cul … Une voix qui rappelle forcément Lemmy, travaillée à la bière et à la fumée et poussée avec tellement de puissance qu’elle force le respect … Que demander de plus si ce n’est un assemblage de compositions en béton armé capable de tenir la route et d’emmener la grosse machine Nitrogods très loin dans les watts et dans les décibels avec à la clef des titres lourds et puissants comme « Demolition Inc. », « Gasoline », « Licence To Play Loud », « The Devil Dealt The Deck » ou encore « Riptide » ? Message reçu, pari tenu, le trio germanique respecte ses engagements et nous en met plein les yeux et plein les oreilles avec même, cerise sur le plat de saucisses, la présence exceptionnelle de Dan McCafferty de Nazareth sur « Whiskey Wonderland » et celle non moins remarquable de Fast Eddie Clarke de Fastway et Motörhead qui décoche un solo dévastateur sur un époustouflant « Wasted In Berlin » digne, comme pas mal des titres de l’album, de figurer au répertoire du bombardier. Refermée sur un fort sympathique « Zombietrain » qui finit de mettre l’auditeur dans l’ambiance générale choisie par Nitrogods, la rondelle s’impose d’entrée de jeu comme une des œuvres indispensables de ce début d’année ! Et on ne vous dit même pas ce que ça peut donner en live …