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LE VRAI TERRIEN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 17 janvier 2012
 

Le Vrai Terrien
(Autoproduction – 2012) 
Durée 28’48 – 7 Titres 

http://www.levraiterrien.fr
http://www.myspace.com/levraiterrien 

Quartet atypique installé de façon durable dans le paysage musical de la région Nord Pas de Calais, Le Vrai Terrien est un de ces groupes qui ont fait le choix de s’inscrire délibérément sous la rubrique chanson française mais qui ne se sont pas limités à un registre trop fermé, se laissant carte blanche pour aller du côté de la revendication mais aussi pour se laisser aller à être festif et à faire preuve à chaque instant de bonne humeur. Des tournées en Allemagne et en Angleterre mais aussi beaucoup de concerts en France, dont certains en ouverture des Fatals Picards ou d’Elmer Food Beat, auront permis à Bito au chant et aux guitares, à Jon aux guitares, à Maurice à la contrebasse et à Pilou à la trompette de se faire remarquer grâce à des prestations explosives et à un style qui les installe à un très juste milieu entre La Rue Kétanou d’une part et Marcel Et Son Orchestre de l’autre, le tout sans essayer de plagier qui que ce soit pour au contraire être intègre et surtout unique en son genre !

Un œil rivé sur la route et l’autre dans le vague, Le Vrai Terrien est un groupe qui navigue à vue et qui n’hésite pas à aller traîner ses idées du côté où ça dérange, quitte éventuellement à se mettre quelques personnes à dos, et pourtant il n’y a là pas de quoi s’offusquer … Quelques relents reggae récurrents, un tapis de bonne humeur et de positivité pour donner de l’impulsion aux morceaux, une pointe de mélancolie et de résignation pour mieux rebondir et enfoncer toute forme de barrière trop rigide, Le Vrai Terrien nous installe sur un terrain propice à la fête et use de toute son ingéniosité pour nous emmener exactement là où il veut, traçant lui-même le « Voyage » auquel il nous convie et nous promenant en toute convivialité de « Ma jolie » à « La maîtresse du temps » en passant par « Le légionnaire » et « Au risque de vous ennuyer ». La voix gouailleuse juste ce qu’il faut, la trompette aguicheuse et les guitares qui se trémoussent autour des rythmes bien ronds de la contrebasse, c’est un ensemble d’une homogénéité impressionnante que nous servent ces quatre énergumènes et ils prennent tellement de plaisir à le faire que forcément, en face, ça ne peut qu’être partagé, que ce soit à la scène ou encore dans la platine. Que du bonheur, et plus encore …