dimanche, 15 janvier 2012
Live at Twisted Pines
(Preservation Music Inc. – 2009)
Durée 63’15 – 14 Titres http://www.maplebluesrevue.com 
Réunion des meilleurs musiciens de la scène canadienne, The Maple Blues Revue compte en son sein des artistes qui ont en commun le fait d’avoir été plusieurs fois récompensés par les prestigieux Maple Blues Awards décernés par la non moins fameuse Toronto Blues Society. C’est ainsi que sous le direction du bassiste Gary Kendall est né un groupe évènementiel dans lequel on remarque Dawn Tyler Watson et John Mays au chant, Chuck Jackson au chant et à l’harmonica, Teddy Leonard à la guitare, Michael Fonfara aux claviers, Tom Bona à la batterie et une section de cuivres où l’on retrouve Chris Murphy, Pat Carey et Al Lerman aux saxophones et Chris Whiteley à la trompette. Un occasion idéale de laisser le bon temps rouler en toute convivialité qui perdure depuis 2004 et qui a fini par donner naissance à un album live dédié à la mémoire de Jeff Healey, un ouvrage enregistré au printemps 2008 lors du Twisted Pines Music & Arts Festival au King’s Wharf Theater de Penetanguishene … Ils ont fait le choix de ne pas se lancer dans de grandes démonstrations individuelles un brin mégalo pour au contraire se mettre tous au service de la même cause, celle d’un blues qui leur colle à la peau et qui sous le poids de leur talent se retrouve formidablement mis en valeur. Partagée entre les compositions de l’un ou de l’autre et quelques grands standards du genre « Let The Good Times Roll », The Maple Blues Revue multiplie les plaisirs au fur et à mesure que les vocalistes se succèdent autour d’un house band des plus stylé, John Mays ouvrant le bal et cédant tour à tour le micro à Dawn Tyler Watson qui, outre son propre « One Day At A Time », se fendra de deux covers de Patty Griffin, puis à un Chuck Jackson redoutable d’efficacité sur ses titres, de « I Just Think Of You » à « Angel In My Bed » en passant par « Changed My Ways ». Le mélange se veut copieusement cuivré, un brin jazzy et un autre funky mais majoritairement blues dans son essence, et comme le veut la tradition, c’est en un grandiose bouquet final que tout le monde se retrouvera en fin de prestation pour un énorme « Wang Dang Doodle » emprunté à Willie Dixon, les voix se répondant à n’en plus finir pour nous entraîner jusqu’au bout de la nuit dans une jam frénétique … Voilà un bien bel hommage que ses amis ont rendu à un des leurs et de là où il était, Jeff Healey en a sans doute été touché ! |
