jeudi, 12 janvier 2012
Sabotage
(Trauma Social – 2011)
Durée 40’22 – 12 Titres http://arrachpxhc.free.fr
http://www.myspace.com/arrach 
Ils ont fait le pari de prendre leur temps entre l’enregistrement de leurs divers albums et c’est en mettant à profit ce temps pour tourner, pour composer et pour faire un max de bruit que les Toulousains d’Arrach ont fini par se faire une place de choix sur la scène régionale, nationale et même internationale, un statut qui perdure puisque suite à la sortie de ce troisième opus studio, les hardcoreux s’en iront copieusement tirer à grands coups de riffs jusqu’aux contrées les plus reculées du Nord de l’Europe … Une forme certaine de consécration pour Frag au chant, Phil et Wahib aux guitares, Max aux drums et une grosse motivation pour le dernier arrivé au sein du groupe, Momo, qui succède à Syd parti en 2010. A l’heure de fêter une décennie d’existence, Arrach continue méthodiquement son ascension et s’approche au plus près de la deuxième centaine de concerts, confirme tout le bien que l’on pensait de lui avec un « Sabotage » orchestré dans les règles de l’art et n’en perd pour autant ni son humilité, ni sa formidable envie de jouer un punk rock dévastateur ! Attachez vos ceintures … Ils ne nous ont pas habitués à faire dans la dentelle et une fois encore, c’est en nous ensevelissant sous une avalanche de rock épaisse, saisissante et irrésistible qu’Arrach s’efforce de marquer d’entrée de jeu les esprits, dévoilant dès les premières mesures sa propre notion du « Sabotage » et n’en finissant plus ensuite d’enchaîner les coups et de nous emmener à grand renfort de breaks et de bâtons de dynamite du genre « Shit Job », « HxC Rage / Punx Attitude », « Children Of War » et autres « New World Order » vers un électrocardiogramme plat arrivé dès la fin de « Poison ». Entre temps, l’auditeur en mal de sensations fortes aura pu se régaler d’une rythmique impressionnante de puissance, d’une paire de guitares qui n’a pas son pareil pour mettre le feu en se livrant au jeu des questions / réponses, d’une voix de folie qui part directement des entrailles, de la seule cover de l’ouvrage, le « Free Spirit » de Sick Of It All, et même d’un morceau caché partagé entre la langue des Béru, des sonorités acoustico-bluesy-jazzy et une grosse envie de se détendre tout en montrant que jouer tous les styles est simple dès lors que l’on a l’étoffe de vrais musiciens. Et ça, indiscutablement, ils l’ont, avec un poil d’attitude et une grosse dose de talent en prime … Ils s’appellent Arrach et vont indiscutablement vous botter le cul ! |
