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VENGEANCE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 13 janvier 2012
 

Crystal eye
(Steamhammer – SPV – 2012) 
Durée 45’51 – 11 Titres

http://www.vengeanceonline.nl
http://www.spv.de
 

Trente années d’existence n’ont pas émoussé l’envie de cette formation néerlandaise initiée à l’aube des eighties par le chanteur Leon Goewie et si les diverses livraisons du groupe ont connu des succès plus ou moins retentissants, c’est en traînant derrière lui une meute de fans que le combo continue bon an mal an à composer, à enregistrer et même à tourner, ce nouvel opus à paraître fin février en étant une preuve irréfutable. Accompagné de Keri Kelli à la guitare, de Chris Glen à la basse et du redoutable ex-AC/D/C Chris Slade à la batterie mais aussi de quelques invités comme Michael Voss à la guitare et au chant et Timo Sommers à la guitare, Goewie remet donc le couvert de manière plutôt convaincante et pour couronner le tout, Vengeance a même commencé à se concocter une bonne grosse tournée pour le printemps. Les mauvaises langues vont encore avoir des choses à raconter et pour tout avouer, ça va dans le bon sens puisque à force d’entendre parler des Hollandais, on en arrive à avoir envie de se faire sa propre opinion …

Resté grosso modo un quart de siècle en arrière, Vengeance n’en est pas pour autant un groupe dépassé, ringard ou quoi que ce soit de ce genre, le quartet s’attachant à cultiver son jardin secret à sa propre manière, en y plantant des choses qu’il maîtrise sur le bout des doigts et en l’entretenant comme bon lui semble, même si les cris suraigus, les notes de guitares poussées à fond et les effets de saturations un peu ronds sont forcément quelque peu datés du jour de ponte. Soit, Vengeance n’a pas inventé la formule magique capable de révolutionner le métal mais à vrai dire, on n’en attendait pas tant ni du groupe, ni d’un genre qui se complait traditionnellement dans son histoire d’ailleurs, même si certains tentent parfois de la bousculer à leur manière. En trois quarts d’heure et même un peu plus conduits à tombeau ouvert, Goewie et consorts nous ramènent vers le milieu des eighties à grands coups de riffs qui rappellent le meilleur ou le pire, c’est selon, de la New Wave Of British Heavy Metal et de tout ce qui a pu plus ou moins insidieusement se greffer au mouvement. Avec un poil de Judas Priest et un autre de Saxon, quelques petits côtés Accept et d’autres Scorpions, Vengeance pose dans la platine une galette faite de « Bad To The Bone », de « Shock Me Now », de « Whole Lotta Metal » et même de l’instrumental délire et frimeur « Jans End Piece », une tartine qui à l’heure où l’on nous les brise menu avec la fin du physique et l’avènement du tout dématérialisé s’offre quand même deux titres bonus sur sa version digipack … Ca mérite très largement un détour, et même plus si affinités !