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UFO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 11 janvier 2012
 

Seven deadly
(Steamhammer – SPV – 2012) 
Durée 47’52 – 10 Titres

http://www.ufo-music.info
http://www.spv.de
 

Ils en sont arrivés à un stade où ils pourraient aspirer à une retraite méritée mais rien n’y fait, après une carrière de quatre décennies, une discographie longue comme le bras et des concerts à n’en plus finir donnés tout autour de la planète, les membres de UFO se montrent toujours aussi motivés et surtout bien décidés à ne pas jouer la sécurité en inondant le marché de compilations et autres best of pour au contraire continuer à aller de l’avant en composant et en proposant de nouveaux titres à leurs fans. Caractérisé par ses divers changements de line up et par les brillants guitaristes qui ont évolué en son sein, le groupe toujours emmené par le chanteur Phil Mogg est aujourd’hui composé de Vinnie Moore aux guitares, Paul Raymond aux guitares et claviers et Andy Parker à la batterie et c’est en annonçant d’ores et déjà une copieuse tournée européenne pour le printemps que UFO s’apprête à dévoiler fin février son nouvel effort en date, « Seven Deadly », une galette dans laquelle on se perd un peu puisqu’elle est déclinée sous divers formats et avec différents niveaux de contenu …  

Le riff toujours aussi convaincant, la voix stylée et l’énergie débordante, UFO est une de ces formations sur lesquelles le temps à certes une véritable emprise mais où il ne laisse jamais de stigmates irréversibles, trop content que sont ses membres de pouvoir encore et toujours déverser sur le public un heavy à la fois structuré et plein de spontanéité. La lourdeur des titres est indiscutable et quand bien même le quartet s’attache à travailler ses mélodies dans un sens qui les rend accessibles au plus grand nombre, jamais il ne renonce à mettre un peu plus de saturation dans une rythmique ou un peu plus de grain dans un solo pour les rendre encore plus attirants. En une dizaine de titres dans sa version basique, « Seven Deadly » nous promène dans un univers où croiser un bayou ou détour d’un chemin ne serait pas chose si surprenante que ça si l’on en croit les « Fright Night », « Mojo Town » et autres « Burn Your House Down » que l’on y découvre, mais c’est bel et bien un véritable gros album de rock avec une dose de heavy et une autre de boogie à l’intérieur que le band nous délivre, ne lésinant jamais ni sur la puissance, ni sur le rendu d’une musique globalement très réjouissante. On signalera pour les gourmands que la version digipack et que la version double Lp vinyle orange comportent l’une et l’autre deux titres bonus, « Other Men’s Wifes » et « Bag o Blues ». Avis aux amateurs, qu’ils soient fans, collectionneurs, simples curieux … ou les trois à la fois !