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TYSON BOOGIE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 08 janvier 2012
 

Second round
(Autoproduction – 2011) 
Durée 16’16 – 5 Titres 

http://www.tysonboogie.com
http://www.myspace.com/tysonboogie
 

Voilà un trio qui a de la constance en plus d’avoir de la consistance puisque après nous avoir violemment envoyés à terre avec un premier EP baptisé « First Round », les Lillois reviennent pour un « Second Round » qui s’annonce au moins aussi dévastateur. Enfants illégitimes nés des relations incestueuses de Lemmy et des frères Young avec en prime dans leur trousseau de naissance quelques gènes piqués en douce chez Accept, Black Sabbath et autres Twisted Sister, Kal à la basse et au chant, Chris aux guitares et Antoine aux drums ont donc fait le pari d’insister, au risque de passer pour de fieffés impolis, et ont remis le couvert pour une nouvelle livraison de grosses baffes qui, à n’en point douter, emmènera même les plus costauds vers le KO technique avant la fin qu gros quart d’heure assigné à ce nouveau round ! On parie ?

Le premier gros choc se produit lors de la rencontre de plein fouet avec une section rythmique qui balance du lourd et qui s’attache à faire un pilonnage en règle de tout ce qui lui passe à porter de main, panachant la lourdeur et la force avec un véritable sens du réalisme et offrant aux morceaux une solidité à toute épreuve. La guitare n’a dès lors plus grande question à se poser et c’est en taillant ses riffs au plus proche de l’os qu’elle construit des mélodies qui se révèlent très vite irrésistibles avec leurs saturations bien contenues, leurs soli efficaces et sans frime inutile et leurs descentes dans les aigus toujours très bien trouvées. On ajoute sur le tout une voix de dératé installée à un très juste milieu entre le punk à chien et le hardos à clous et on se retrouve avec une tartine bien glissante tant elle a été beurrée des deux côtés, une galette qui allonge le bras et qui vous claque en plein dans le pif quelques uppercuts dans le genre de « Long Life To The Nature Boy », un hymne potentiel avec son refrain accrocheur, mais aussi de « We Want More » ou de « Yippee Kay Yay Mother F****r » … Deux craqueries ultimes de plus avec « Talk To My Hand » et « Wrestling, Beer & Rock’N Roll » et voilà de quoi s’en prendre plein les dents et surtout plein les oreilles avec un groupe tellement convaincant que plus il nous en colle, plus on en redemande. Du live non de dieu, et plus vite que ça !