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MSL JAX pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 04 janvier 2012
 

Let’s get lost
(Furne Records - Smalltones Records – Kicking Records – 2011) 
Durée 38’34 – 14 Titres

http://www.myspace.com/msljax
http://msljax.bandcamp.com
http://www.kickingrecords.com

Il n’a pas encore trente ans mais compte déjà à sa discographie pas moins d’une quinzaine d’albums, que ce soit avec son projet personnel, avec Café Flesh, son band noisy-loud, ou encore avec les précédents groupes dont il a jadis été un des piliers … Pour Jérôme Bossuyt, la vie est un perpétuel recommencement musical et il n’est pas étonnant de l’avoir croisé dans des groupes comme Glasnost ou Billy Gaz Station où il jouait les sidemen de luxe. Connu à la scène sous le pseudonyme de Miss Shapenfingers, le chanteur et guitariste s’était offert une année d’errances sur les routes australiennes et avait dans la foulée créé un nouvel ovni en compagnie de The Lumberjacks, big band atypique réunissant sous son nom toute une meute de bassistes, batteurs et intervenants divers ayant contribué dès 2009 à un premier effort éponyme sous l’acronyme MSL JAX puis à l’automne 2011 à cette nouvelle galette pleine une fois encore de bons gros relents venus du rock tel qu’on le jouait dans les nineties …

De la sueur, de la puissance, un mélange de power pop et de power rock et surtout une véritable envie de se faire plaisir tout en partageant ce plaisir avec les amateurs de gros son, voilà tout ce qui anime les membres de Miss Shapenfingers & The Lumberjacks, MSL JAX pour les intimes, et voilà surtout tout ce qui aide le public à se fédérer et à remuer autour d’une formation à géométrie variable dans laquelle on retrouve à la scène des gens comme Luis Francesco Arena des Headcases à la basse ou encore Matgaz des mêmes Headcases et de Billy Gaz Station aux drums. Une petite centaine de dates sur deux années entre le premier album et ce « Let’s Get Lost » auront fini d’amener la cuisson du rôti à point et c’est un véritable feu d’artifice old school mais absolument pas vieillot que nous propose le combo, une grosse déferlante bien rock où l’on croise du lourd et du velu mais aussi du saignant et du puisant avec en trame de fond des titres comme « Last Kiss », « Law’s Into My Hands », « But Their Shapes Still Remain » ou encore « On A Forgiveness Wire ». Les guitares tracent des sillons biens nets sur la rondelle et la rythmique ne fait que les creuser un peu plus profondément, les deux ingrédients indissociables se voyant réunis par une voix qui interpelle forcément tant elle est ferme, décidée et vindicative. Voilà un groupe qui n’a pas fini de retourner les gens, que ce soit sur album ou en live … Prêt à parier ?