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MEIN SOHN WILLIAM pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 02 janvier 2012
 

Mein Sohn William
(Ici d’Ailleurs… - Differ-Ant – 2011) 
Durée 26’28 – 10 Titres

http://www.myspace.com/meinsohnwilliam 

Artiste totalement inclassable et incontrôlable, Dorian Taburet se promène sur les routes depuis maintenant trois ans et y fait la nique aux autres groupes avec sa guitare, sa voix et ses samples, se produisant seul ou sur des premières parties mais surtout parvenant à chaque fois à attraper et à tirer à lui la partie la plus chaude de la couverture grâce à une énergie communicative mais aussi à un pouvoir de conviction hors du commun. Devenu Mein Sohn William, Dorian n’avait jusqu’alors en poche qu’une démo, certes plutôt bien appréciée des médias, mais il lui manquait quand même un premier album pour finir de convaincre un public conquis en partie sur ses terres d’origine grâce à la grand-messe annuelle des Transmusicales … Voilà une absence qui est désormais comblée avec ce premier effort éponyme du Rennais à paraître le 23 janvier prochain !

La guitare bien sale et la voix solide, l’inspiration débordante et la folie palpable jusqu’au bord des cordes, Mein Sohn William est un tourbillon humain qui après avoir accumulé en lui toutes sortes de sensations et d’influences les recrache en vrac dans une sorte de patchwork musical teinté de folk, de rock, d’electro et de tout ce qui lui passe par la tête, le résultat tournant parfois à la cacophonie, mais une cacophonie toujours très bien contrôlée pour que le morceau qui en découle et en même temps celui qui l’écoute en ressortent à chaque fois grandis. On se retrouve rapidement embarqué dans une sorte de free ride des plus vertigineuse et on en passe par des délires aussi ahurissants d’ingéniosité que déconcertants, des morceaux aux connotations rituelles fortes qui relèvent autant de la magie noire que de la folie furieuse et qui se traduisent par des titres complètement hallucinés et hallucinants comme « Husband », « Million Thousand People », « The Jazz Hot » ou « Our Naked President » … Tombé à chaque fois à l’opposé de là où on l’attendait, chacun des dix titres est une surprise et que l’on ne se fie surtout pas à « Until The End », celui qui est appelé à devenir le premier single de la galette, il est comme tous les autres unique en son genre, et du même coup totalement différent du reste de l’album !