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LA MOUTARDE ME MONTE AU NEZ pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 30 décembre 2011
 

Ecole de garçons
(Autoproduction – 2011) 
Durée 33’39 – 11 Titres

http://www.lamoutardememonteaunez.com
http://www.myspace.com/lamoutardememonteaunez

Un premier album sorti en 2007 avait permis à ce quartet installé entre pop et rock à la française de se faire un nom, ou du moins d’en reprendre un déjà rendu célèbre par le cinéma, puis c’est en confirmant par une centaine de concerts donnée un peu partout dans l’hexagone que La Moutarde Me Monte Au Nez affichait au su et au vu de tous une énergie communicative et un sens tout personnel du second degré. Il fallait bien que cette vigueur continue de s’exprimer et c’est aujourd’hui un second opus que nous présentent Thibaut Bazire au chant, claviers et guitares, Arnould Bazire aux guitares et claviers, Ghislain Bazire à la basse et aux guitares et enfin Eric Barbarin à la batterie et aux percussions. Présentée presque comme une histoire de famille, cette « Ecole de Garçons » est bien décidée à aller draguer les filles de l’autre côté du mur en proposant une musique capable de faire se soulever les mini-jupes lors de séances endiablées de danse rock à l’ancienne …

Quand Supergrass rencontre les Yéyés et que les deux vont faire un tour du côté des prémices d’Indochine, on se retrouve avec dans la platine quelques chose qui ressemble à peu près à ce que La Moutarde Me Monte Au Nez est capable d’offrir, un joli concentré bien varié de rockabilly, de surf rock, de pop acidulée et de rock tout court, une musique qui ne se prend pas au sérieux et qui se promène avec nonchalance entre Dick Rivers et Sylvie Vartan, mais pas seulement, avec parfois un petit côté Téléphone des toutes premières années et d’autres fois un côté Forbans pas forcément convaincant … Mais c’est aussi et surtout avec des chansons originales que le groupe nous propose, des chansons à la fois drôles, sincères et pathétiques, des mélodies pleines de belles guitares ou de claviers vintage sur lesquelles les lyrics papillonnent entre « L’Amérique », « Mes chaussures », « Impossible mais vrai », « Prends-moi » ou encore « Bal des sorcières » pour au final se transformer en un grand melting pot où l’on croise le meilleur du pire et le pire du meilleur, un peu comme dans une « Ecole de Garçons », ce qui finit de donner toute sa légitimité à un nom d’album carrément bien choisi. Voilà qui n’a pas fini de déchaîner les foules, qu’elles soient jeunes et folles ou moins jeunes et un poil nostalgiques …