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AFTER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 30 décembre 2011
 

No attachments
(Metal Mind Productions – 2011) 
Durée 50’59 – 10 Titres

http://www.after.art.pl
http://www.myspace.com/afterpl

Quintet polonais créé en 2002 dans le prolongement logique du groupe Awake, After a rapidement réussi à se faire un nom dans le rock progressif international grâce à un premier album, « Endless Lunatic », qui commencera à lui ouvrir les portes des festivals et des tournées des grosses pointures du genre. Confirmé fin 2007 avec un deuxième opus, « Hideout », le statut du combo s’affirmera au fil des ans et des modifications de son line up et c’est aujourd’hui avec un nouvel effort qui s’installe dans le sillage de leur live récemment sorti que le chanteur Krzysiek Drogowski et ses complices s’efforcent d’investir un peu plus l’Europe avec une musique qui ne manque pas d’arguments pour convaincre, même si la production de « No Attachments » laisse parfois un arrière goût d’inachevé en bouche. C’est toutefois des compositions bien ficelées que nous propose After, des morceaux aux fondations rythmiques plutôt solides et aux riffs carrément intéressants avec des grosses variations qui nous poussent tour à tour très loin dans les aigus ou dans les graves et des parties lyriques du plus bel effet. On trouve ainsi à chaque fois sans trop avoir à chercher le petit trait de génie qui génère l’étincelle pour faire exploser le tout comme un gros bâton de dynamite et envoyer encore plus loin des morceaux comme « All Left Behind », « My Straight Path », « Good Things Are Worth Waiting For » ou « Hope’s Still Alive », autant de titres qui savent à la demande s’aventurer du prog presque consensuel jusqu’aux contreforts d’un metal progressif fort ingénieusement interprété. Fort heureusement le léger manque d’audace de la réalisation est très vite oublié et on ressent pleinement au bout de seulement quelques titres tout le potentiel que le groupe recèle au plus profond de lui et qui ne demande qu’à prendre toute son ampleur sur scène … On ne demande pas mieux que de vérifier sur pièce !