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LES COWBOYS FRINGANTS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 29 décembre 2011
 

Que du vent
(Wagram – 2011) 
Durée 41’09 – 11 Titres

http://www.cowboysfringants.com

C’est au plus rude de l’hiver 1995 que les premières notes de ceux qui n’étaient pas encore Les Cowboys Fringants ont commencé à résonner dans un sous-sol des environs de Montréal, quand le chanteur Karl Tremblay et le guitariste Jean-François Pauzé qui partageaient déjà la même passion pour le hockey se rendirent compte que la musique les unissait aussi … Dix huit mois et une vingtaine de chansons plus tard, le duo termine en bonne place d’un concours amateur et décide d’aller plus loin dans l’aventure en recrutant un bassiste et un batteur … Un premier album en 1997, un deuxième en 1998, un troisième en 2000 et c’est véritablement en 2002 que Les Cowboys Fringants exploseront, commençant dans la foulée à récolter leurs premiers « Félix », la distinction suprême de la musique québécoise, et à écumer les lieux les plus prestigieux du pays puis petit à petit de la francophonie. Créateur de sa propre fondation en 2005, le quartet s’efforce aujourd’hui de lutter pour la protection de la nature et s’attache à compenser autant que faire se peut toutes les émissions de CO2 produites par le groupe mais aussi par les fans qui se déplacent pour le voir, une lourde tache puisque 33854 arbres ont été plantés suite à la tournée 2008 et que le nouvel effort mis dans les bacs en novembre s’annonce lui aussi comme un énorme succès à venir … Le paysage n’en sera que plus agréable à regarder !

Le rock aux intonations folk et country que nous délivrent Les Cowboys Fringants a toujours eu à cœur d’être lucide et fédérateur tout en se voulant à la fois ludique, tendre et humain … Pas de raison que ça change, d’autant que la formule a permis au quartet d’écouler huit centaines de milliers d’exemplaires de ses ouvrages, alors c’est tous instruments devant que Les Cowboys repartent à l’assaut du public, mélangeant les guitares et les violons, les accordéons et les flûtes, le kazoo et le piano pour donner naissance à une œuvre toujours aussi fringante qui, si elle ne se revendique comme étant « Que du vent », n’en est pas moins un pur concentré d’énergie qui se partage d’un côté et de l’autre de la scène au travers de titres parfois drôles, parfois tendres, parfois ironiques, des chansons comme « Télé », « Marilou s’en fout », « Comme Joe Dassin » ou « Hasbeen » qui tracent une ligne imaginaire « Paris – Montréal » sur laquelle il fait bon voyager pour partager les légers frimas où les grosses rudesses de nos hivers respectifs mais aussi et surtout tout un tas de bonnes vibrations qui ont en commun non seulement l’amour de la même langue maternelle mais aussi un sens de l’humour et quelques valeurs fortes qui parviennent à rassembler tous les publics, du Centre Bell de Montréal jusqu’à L’Olympia de Paris en passant par le Forest National de Bruxelles et l’Arena de Genève, autour de la même musique et de la même passion pour les beaux textes. En créant des chansons folk rock dans lesquelles chacun peut se reconnaître sans la moindre restriction d’appartenance nationale ou même d’accent, Les Cowboys Fringants contribuent un peu chaque jour à la véritable identité francophone … Et pourtant, ils ne font rien d’autre « Que du vent » !