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ZIMMER LANE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 26 décembre 2011
 

Mindless discussion in the mansard apartment
(Autoproduction – 2011)
Durée 37’05 – 10 Titres

http://www.myspace.com/zimmerlane

Le line up a quelque peu évolué depuis le premier album de Zimmer Lane sorti en 2009 mais la dynamique est restée la même et le groupe n’a pas changé le moins du monde son fusil d’épaule, persistant dans un songwriting définitivement élégant et balançant de la plus belle des manières des chansons à la fois lo-fi et entraînantes dans lesquelles il fait bon se perdre. Rescapés de la mouture originelle, Sébastien Gils au chant et aux guitares et Frédéric Nief à la basse et aux claviers ont intégré à la guitare lead GuyrOOts, une moitié d’Oslo Swan, et aux drums le très expérimenté Jean-Michel Bourroux, fignolant ainsi une formation scénique redoutable à laquelle s’ajoutent pour le studio les cuivres de Fabien Cartalade ou encore la contrebasse de Benoît Rapetti et parvenant à mettre en boite un deuxième album dans lequel on sent autant les vieux relents venus de Neil Young que les plus récents qui évoquent parfois Eels ou Lou Barlow … Vous avez dit engageant ?

Si l’on devine dès l’artwork que le contenu de « Mindless Discussion In The Mansard Apartment » va s’attacher à titiller notre fibre musicale et notre imagination, jamais on ne peut supposer avant d’avoir jeté son dévolu sur l’ouvrage à quel point le contenu va s’avérer riche, sensuel, chargé d’images fortes et de sensations prenantes. Faussement folk et véritablement nostalgique sur la moitié des morceaux, Zimmer Lane n’hésite pas le moins de monde à s’adonner au strict contraire sur l’autre moitié, histoire sans doute de mieux mettre l’accent sur une dualité de couleurs pas évidente au premier abord mais tellement sincère que l’on finit par y adhérer totalement. Les guitares délicates prennent de temps en temps un peu plus de grain, un peu plus de force, la trompette s’invite épisodiquement, au même titre que les saturations ou même le larsen, accentuant encore au passage le sentiment d’errance en suspension qui se dégage de chacune des écoutes de l’album et de la découverte en tous points réjouissante des « Not Open To Business », « Lucky As You », « Rush Of Euphoria » ou « Cracks In Pavement » qui font à chaque fois voyager l’auditeur vers des territoire aux allures insoupçonnées et qui finissent même par lui apporter l’ivresse musicale à grand renfort de « Mojito ». Un album dont on ne se lasse pas, même après l’avoir écouté en boucle pendant des heures !