Ecrit par Fred Delforge |
|
|
dimanche, 25 décembre 2011
Rebirth (Autoproduction – 2011) Durée 39’53 – 6 Titres http://www.myspace.com/thepregnantdancers 
Après un temps avoir évolué sous l’appellation Forceps, Pascale Py et Jean Martin se sont laissés aller à faire évoluer leur groupe et lui ont non seulement donné un nouveau nom, The Pregnant Dancers, mais aussi une autre ligne de conduite, moins métallique, avec l’arrivée à la guitare de Matthieu Connen et à la batterie de Jacques E. qui réaffirment des influences très Sonic Youth mais qui les laissent également aller un peu plus loin vers le rock en général et l’indie en particulier. Rassemblant toutes leurs énergies mais aussi et surtout tout leur talent, les quatre musiciens ont petit à petit laissé leur imagination donner naissance à six titres très personnels dont le groupe a accouché non pas dans la douleur mais plutôt dans une sorte de cri de soulagement à l’automne, le fort bien nommé « Rebirth » s’efforçant depuis de faire son bonhomme de chemin auprès des médias mais aussi d’un public qui n’a pas fini d’en apprécier le contenu. Installé intelligemment en équilibre entre My Bloody Valentine et Radiohead avec en prime un je ne sais quoi de Cure et de Sigur Ros, The Pregnant Dancers n’est pas un groupe sur lequel on colle facilement une étiquette et pour tout avouer, le quartet en tire plutôt une certaine forme de satisfaction qui se ressent totalement dans une musique qui multiplie les méandres, qui panache les couleurs et les odeurs et qui au bout du compte en arrive à nous délivrer des pièces pleines de force et de subtilité comme « New York City », « Falling Stars » ou bien entendu comme l’interminable tittle track qui n’en finit plus de s’étendre sur des boucles pleines de redondances mais aussi pleines d’une imagination débridée. La force de l’electro apporte un cachet tout particulier au grain naturel des guitares et à l’arrivée, c’est l’œuvre dans son ensemble qui se révèle être la grande gagnante de l’histoire. Un groupe à découvrir pour se persuader que l’on n’avait jamais rien entendu d’aussi fort avant … |