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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 21 décembre 2011
Taïni & Strongs
(Autoproduction – 2011)
Durée 16’22 – 5 Titres http://www.myspace.com/tainiandstrongs 
De la pop, du rock, une pointe d’electro et pas mal d’énergie, voilà un sacré programme que nous dévoile cette jeune formation lyonnaise au travers d’un maxi qui a vu le jour à peine après sa création ! Disciple des Reservoir Dogs, Ambre au chant, Mathias aux guitares, Alwin aux claviers, Damz à la basse et Nico à la batterie ont fait un jour le vœu de mettre de la dynamite dans leur musique et c’est à la manière des grands que Taïni & Strongs, que l’on pourrait traduire dans la langue de Frédéric Dard par un truc approximatif du genre petit mais costaud (tu sais c’qu’il te dit le cassis ?), ont ficelé solidement cinq de leurs brûlots sur une galette carrément bouillante où la voix est ahurissante de lucidité, parfois aux limites de l’androgynie, et où les mélodies qui l’accompagnent n’ont pas ou si peu à lui envier. Revendiquant Quentin Tarantino dans leurs influences philosophiques majeures, les cinq troubadours y vont de leur projet débordant de vivacité et d’ingéniosité et nous balancent à la va comme j’te pousse une livraison sensuelle et charnelle d’hymnes comme « Catch Me If You Can », « Schizophrenic » ou encore comme l’épatant « Little Red Cap » qui ponctue l’opus. Avec un petit je ne sais quoi de Joan Jett dans certaines des intonations de sa chanteuse et une puissance de frappe des plus impressionnantes, Taïni & Strongs n’a pas grand mal à s’imposer comme une des valeurs sures de la scène lyonnaise et non content d’avoir trouvé la manière de mettre le feu aux planches, le quintet a en plus réussi à se fignoler aux petits oignons non seulement un son mais aussi une réalisation digne de ce nom. Vite, un album ! |
