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FLOWN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 17 décembre 2011
 

Gravity
(Artfly Records – 2011) 
Durée 48’39 – 11 Titres

http://www.flownrock.com
http://www.myspace.com/flownrock

Rester indépendant et libre de ses faits et gestes, voilà le pari qu’a décidé de relever Flown et il y a maintenant quelques années que ça dure ! Remarqué à la fin de l’année 2008 avec le single « Stay Away » et un an plus tard avec son premier album « Child In A Box », le groupe a très rapidement imposé sa marque de fabrique à force de gros riffs et de mélodies accrocheuses et s’il a un temps donné des concerts acoustiques pour réussir à se faire une réputation, Flown est très vite passé à la vitesse supérieure et au tout électrique pour mieux faire parler la poudre. A peine la tournée achevée, Flo au chant et aux guitares, Alx aux guitares, Jack à la basse et Lois à la batterie ont enchaîné sur un deuxième album qui reprend à bon compte des influences allant d’Incubus aux Deftones en passant par Soundgarden et son revenus de plus belle avec dix nouvelles tranches de vie plus une relecture de « Lived », un titre rescapé du premier opus et sorti en guise d’apéritif dès le printemps en attendant l’automne et l’arrivée de « Gravity » !

Poursuivant dans le sens de son premier album, Flown s’efforce une fois encore de panacher avec une certaine forme d’imagination les brûlots dévastateurs et les morceaux plus directement empreints de mélodie, l’alternance des uns et des autres donnant parfois l’impression d’une sorte de douche écossaise mais se révélant tout compte fait aussi revigorant et réparateur que le modèle d’hydrothérapie précité. Le travail fourni sur les harmonies vocales est tout bonnement époustouflant, d’autant plus que Flown n’est déjà pas en reste pour ce qui est de la solidité rythmique de ses morceaux mais aussi du grain soigné de ses parties de guitares, qu’elles soient en arpèges ou en accords tendus. Aussi insaisissable au premier abord que formidable une fois que l’on a trouvé la clef de l’énigme pour parvenir à la résoudre, « Gravity » est un de ces albums sur lesquels il est préférable de ne pas mettre d’étiquette si l’on ne veut choquer personne, le quartet se montrant aussi à son aise dans les pièces de pur metal que dans les essais plus typés progressif, expérimental ou plus simplement rock. Interpellé dès les premières mesures de « Miles From Home », l’auditeur lambda se fera un peu bousculer par la découverte d’un « Phone Game » ou d’un « My Own TV » puis se laissera complètement aller au jeu sensuel d’un « Anti Gravity » ou d’un « As We Are » et replongera de plus belle avec « Rescue Me » pour à l’arrivée ne plus pouvoir se séparer d’un ouvrage qui démonte l’une après l’autre toutes les conventions artistiques et autres lois, gravitation incluse. A acquérir d’urgence via le site du groupe !