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7 WEEKS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 15 décembre 2011
 

Dead of night
(F2M Planet – MVS – Anticraft – 2011) 
Durée 44’33 – 10 Titres

http://www.myspace.com/7weeksmusic
http://www.7weeks.fr

Un maxi sorti en 2007 et un album paru deux ans plus tard auront suffi pour que 7 Weeks réussisse à se faire une réputation qui aujourd’hui précède le groupe puisque celui ci en est en tout et pour tout à plus de cent cinquante concerts au compteur avec à la clef des passages dans des endroits comme le Printemps de Bourges, une tournée en ouverture pour Suicidal Tendencies et Infectious Groove et des scènes partagées avec Lofofora, No One Is Innocent, Artic Monkeys ou encore Placebo. Une véritable reconnaissance pour Julien Bernard à la basse et au chant, Florian Compain aux guitares et Jeremy Cantin-Gaucher à la batterie qui contre vents et marrées ont toujours défendu leur propre vision d’un rock dans lequel on trouve autant d’influences stoner que post grunge, le résultat ne manquant jamais de surprendre grâce à des fondations éminemment proches du metal, mais pas seulement. En attendant de nous dévoiler son véritable deuxième album, le trio limougeaud a souhaité aller encore plus loin et n’a pas fini de nous épater …

C’est une sorte de parenthèse qui adopte la forme d’un concept album inspiré du film de Bob Clark du même nom que nous propose 7 Weeks avec « Dead Of Night », pas véritablement un effort du groupe à proprement parler mais bel et bien un parallèle pour lequel le trio a composé des morceaux inédits en ajoutant à ses créations des extraits de dialogues issus du film et même des parties de claviers et de machines à mettre au compte d’un invité de marque, Manu Costa du groupe Olen’K. Dans ce délire un peu malsain qui tourne comme il se doit autour du concept du mort-vivant, 7 Weeks se lâche totalement et nous gratifie d’une œuvre en forme de ration de survie construite autour d’ambiances oppressantes et de sons torturés, l’effort glissant tout naturellement de temps en temps vers le trip hop et s’attachant à nous proposer des effets dans lesquels le larsen et le meilleur allié des cris et autres saturations en tous genres. Une « Intro » pour bien nous mettre dans le trip et le fameux « Dead Of Night Theme » pour confirmer le lien de parenté avec le film et il est bientôt temps de découvrir le retour au bercail du héros de l’histoire au travers de titres bien pensés tels que « Coming Home », les deux parties distinctes de « Andy » mais aussi « Duel » et « At The Drive In ». Les basses se veulent enveloppantes, les guitares interpellent et les arrangements en arrivent à devenir cauchemardesques … A n’en point douter, les fans de 7 Weeks mais aussi les simples amateurs de films d’épouvante n’ont pas fini de se régaler !