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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 14 décembre 2011
9 Chambers
(Ear Music – Edel – 2011)
Durée 61’31 – 14 Titres http://www.9chambers.com 
Le nom ne vous dit peut-être pas grand chose, et pourtant 9 Chambers va une fois encore tenter de faire du neuf avec de l’ancien puisque ce projet ambitieux n’est autre que la réunion de grosses pointures comme Greg Hampton, le complice d’Alice Cooper qui attrape la guitare et le chant lead, Ed Mundell de Monster Magnet qui chausse les guitares, Jorgen Carlsson de Gov’t Mule à la basse et l’incontournable batteur Vinny Appice, cogneur attitré de Ronnie James Dio de Black Sabbath jusqu’à Heaven & Hell ! Autant dire que le quartet va s’attacher à proposer une musique très largement typée stoner et assise sur des structures rythmiques particulièrement efficaces et que les guitares ne seront pas en reste, autant d’arguments qui vont être faciles à démontrer puisque 9 Chambers nous propose pour commencer un premier album éponyme mais aussi et surtout qu’il s’apprête à venir le défendre en live au Divan du Monde dès la mi-février. Et question gros rock qui gratte, le groupe a des arguments qu’il va être quasiment difficile de contester ! Pas de grande illusion à se faire, 9 Chambers n’est pas le groupe qui viendra bouleverser la face du rock dans un avenir plus ou moins proche, mais à vrai dire ce n’est pas ce que l’on attendait de ces quatre pointures au jeu très typé et à la réputation tellement affirmée que vouloir les faire changer de style serait carrément un péché mortel. C’est donc en ne mettant que le meilleur de leurs saturations respectives que les deux guitaristes y sont allés d’une galette qui sent le souffre, d’autant qu’Ed Mundell nous gratifie de temps en temps de son jeu de slide ravageur et que Greg Hampton nous fait régulièrement le coup de la voix hallucinante grâce à des tessitures complètement inimaginables ! Le solo typé guitar hero made in 70’s déboule de temps en temps pour colorer des parties rythmiques à l’efficacité digne d’un rouleau compresseur et c’est en mettant tous les potards dans le rouge que le band déploie ses armes de destruction massive comme « Majick Number », « What’s It Gonna Get U », « Bury Yourself » ou « Indeed The Sun », cédant de temps à autres à l’appel de la ballade heavy du genre « Can’t Turn Your Back » ou « Use U Up » pour mieux retomber sur ses pattes avec par exemple un « Cut -N- Runn » ou un « Darker Side Of Sunshine » taillés sur mesure pour mettre tout le monde d’accord. Si une chose est d’ores et déjà certaine, c’est que ça va mettre un souk de tous les diables en live ! Avis aux amateurs … |
