|
Ecrit par Fred Delforge |
|
|
|
jeudi, 08 décembre 2011
Little things
(All Tube Records – 2011)
Durée 12’01 – 3 Titres http://www.hookaheymusic.com
http://www.myspace.com/hookaheyspace 
Après avoir un temps préparé le terrain avec Sentenza And The Holsters entre 2006 et 2008, Hugo Parrish décidera de changer le nom du groupe et son line up pour le transformer en Hooka Hey, la dynamique restant pour sa part la même et consistant à proposer en trio une musique mélangeant les sonorités acoustiques avec l’énergie électrique et puisant ses influences dans des modèles aussi prestigieux que Led Zeppelin ou les Who mais aussi Them Crooked Vultures ou Black Rebel Motorcycle Club et enfin Neil Young. Avec déjà deux ouvrages dans les bacs, le chanteur et guitariste et ses nouveaux complices, Valery Pellegrini à la basse et Tibo Lecoq à la batterie, ont gagné à la force des instruments une véritable légitimité et si on les a croisés lors d’une campagne publicitaire pour vanter les mérites de la Mini ou encore sur une compil initiée par Radio Nova, c’est en revenant en force aujourd’hui avec ce maxi enregistré en début d’année avec un certain Yarol Poupaud aux manettes que Hooka Hey nous dévoile son nouveau visage, celui d’un quartet rejoint au printemps dernier par le guitariste Hugues Chauvin ! En attendant donc un nouvel album que le groupe nous promet spectaculaire et renversant, Hooka Hey nous prouve une fois encore toute sa diversité et toute l’étendue de son talent au travers de trois titres qui panachent avec une certaine lucidité l’énergie brute et la lourdeur d’un « Hush Me » et la délicatesse folk blues de « Little Things », ces deux morceaux de bravoure dans lesquels les guitares sont tour à tour vigoureuses puis délicates se voyant bientôt réunis à la même table autour d’une « Bad Mama » puissante et délurée appelée à faire définitivement le lien entre les deux précédentes couleurs d’un ouvrage qui ne pêche que par son contenu beaucoup trop maigre au goût de ceux qui apprécient le rock bien calibré d’une formation dont on a du mal à se passer une fois que l’on y a goûté. La suite, vite ! |
