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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 07 décembre 2011
The long fall
(Autoproduction – 2011)
Durée 50’56 – 13 Titres http://www.myspace.com/spleenkin 
Avançant à son propre rythme et en power trio, Spleenkin est une formation lilloise qui a vu le jour il y a deux ans grâce à la passion partagée par ses deux membres fondateurs pour la scène alternative belge et plus particulièrement pour des groupes comme Ghinzu et Girls In Hawaii, mais avec en prime une énergie et une recherche en terme de son qui rappelle Thrice ou System Of A Down. Depuis leur rencontre en classe d’Arts Graphiques, GeO au chant et aux guitares et iN Fravez à la batterie n’ont eu de cesse de partager les mêmes albums et la même envie de jouer de la musique et c’est en compagnie de Tibo à la basse qu’ils ont fini par donner naissance à ce premier album où une pop torturée s’invite très naturellement au beau milieu de racines rock. Une pointe de mélancolie par-dessus le tout et on attaque en bonne compagnie une longue descente vers une musique qui sait pour l’occasion se faire profonde ! Capable de proposer des compos qui tiennent carrément bien la route, Spleenkin n’a pas eu froid aux yeux au moment de se mettre à nu et de coucher sa musique sur la bande, certain que le trio était du pouvoir attractif de ses morceaux et fort surtout des diverses expériences de chacun dans différents groupes depuis une quinzaine d’années. Alors forcément ça part un peu dans tous les sens, vers le rock pur et dur capable de titiller l’oreille des amateurs de metal, vers les sons un peu barrés que l’on remarque d’habitude dans l’indus ou dans le garage, vers les relents psychédéliques des formations old school et pour couronner le tout vers une sorte de pop classieuse qui devrait au bout du compte mettre tout le monde d’accord avec des titres changeants, presque insaisissables, des morceaux comme « Buddy’s Trip », « My Dramatic World », « Stones Never Shine » et autres « Red Pavement » qui résument plutôt bien la multiplicité des facettes d’un trio qui n’a qu’une envie en tête, celle d’en découdre au plus vite et le plus souvent possible avec le public lors de grands rendez-vous aux allures de messes noires. Ca s’appelle « The Long Fall » et si une chose est désormais certaine, c’est que cette chute vertigineuse au possible ne sera fatale pour personne ! |
