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Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 06 décembre 2011
Weaksaw
(Klonosphere – Season Of Mist – 2011)
Durée 44’29 – 10 Titres http://www.myspace.com/weaksaw 
Quelques maxis posés dans les platines et plutôt bien accueillis auront fini par convaincre ce quintet montpelliérain de se fendre de son premier album et après deux années passées à défendre « The Overture » sur diverses routes et diverses scènes, Weaksaw nous revient avec une rondelle brûlante qui n’a même pas pris le temps de se trouver un nom avant de partir à l’assaut des meutes de metalleux qui n’attendaient que ça pour se remettre à headbanger ! Tristan aux râles, Léo et Erwan aux tronçonneuses, Charles à la basse et Bryan aux drums ont ainsi réussi à aiguiser leurs lames et se sont offert le Trendkill Studio pour y immortaliser dix titres plus dingues et incroyables les uns que les autres. De la folie, de la hargne, du jus et même la présence de Fred de chez les copains d’Eyeless pour mettre sa griffe sur la tartine, Weaksaw n’a pas fait les choses à moitié et ça s’entend haut et fort ! Entre trash et death mais somme toute très naturellement metal, ni plus ni moins, Weaksaw en arrive aujourd’hui à concrétiser près de cinq années d’efforts en livrant à ses fans une création qui ne fait pas de concession, un album aux vertus quasi-sismiques qui laisse forcément des traces sur son passage, ne serait-ce que par cette grosse rythmique imperturbable qui renverse tout derrière elle ! Rayon guitares, le quintet n’a pas non plus de crainte à avoir et c’est en parfaits artificiers que les deux six-cordistes y vont de leurs riffs tendus comme des arbalètes et tranchants à souhait. On y ajoute la puissance de feu du vocaliste de service et des arrangements complètement ahurissants capables de donner dans la finesse ou au contraire dans la furie et on se retrouve avec un lot dense et consistant de bombes comme « Oil Slick », « Dystopian City », « Rattlesnake Redemption » ou « The Alder Fall » qui font de « Weaksaw » un album de la trempe de ceux que nombre de groupes extrêmes aimeraient pouvoir un jour inscrire à leur discographie. Que celui qui n’a jamais rêvé de vociférer dans un micro leur jette la première pierre !
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