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J.MERRICK pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 04 décembre 2011
 

J.Merrick
(Autoproduction – 2011) 
Durée 37’20 – 12 Titres

http://www.jmerrick.fr

Il aura fallu six années de travail à ces quatre musiciens pour trouver leur son mais aussi une dynamique indispensable pour parvenir à créer et à interpréter des chansons dans lesquelles leurs vieilles influences venues de chez Johnny Cash, de JJ Cale, de Bob Dylan ou encore de Neil Young transparaît à chaque instant. Quelques belles scènes parisiennes du côté de Bastille et quelques apparitions sur des festivals auront permis à Julien ‘Beurks’ Bitoun à la guitare et au chant, à Julien Fromont à la guitare, à David Alex à la basse et à Elvis Chedal Anglay à la batterie de fignoler leur manière de se rendre intéressants et c’est cette fois avec un premier album éponyme enregistré dans une configuration un peu différente que J.Merrick tente une grosse percée à destination d’un public qui apprécie le naturel, le spontané, et qui n’a pas peur de trouver un peu de folk, un peu de country ou un peu de rock dans son blues. Pas de frime, que ce soit dans les instrumentations ou dans le chant, rien que du feeling et du son brut de décoffrage … On ne va pas avoir de mal à apprécier !

C’est à la découverte d’un ouvrage de songwriter que J.Merrick nous invite, un album dans lequel les sensations semblent se déverser naturellement, spontanément, presque librement serait on tenté de dire … Et quand bien même tout n’est pas toujours parfait dans la réalisation et dans l’interprétation, cela ne fait qu’accentuer le versant le plus séducteur et le plus humain d’un album qui n’est pas sans rappeler ceux des modèles déjà évoqués, Johnny Cash et Dylan en tête. On y ajoute un petit côté délicieusement Beatles qui se détache de temps à autres et on obtient très rapidement une galette riche et consistante où apparaissent à l’occasion un piano ou un harmo pour encore donner plus de contenance à des titres comme « South Bank Sunrise », « 4 Days And 1/2 », « Blink Of An Eye » ou encore « Thrill Of The Unknown », le seul peut être avec « The Road » à vraiment laisser transparaître un solo de guitare un peu poussé au-delà des limites du raisonnable, et encore … Avec un premier album à la fois facile d’accès et plein de bonnes vibrations, J.Merrick s’impose comme un des groupes avec lesquels il va falloir compter dans les mois et les années à venir. Et si les médias ne se décident pas rapidement à le faire venir jusqu’à nous, c’est par ses propres moyens que le band y ira tant il est désormais décidé à se battre !