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LADYLIKE DRAGONS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 26 novembre 2011
 

Turn them into gold
(Nice And Rough Records – L’Autre Distribution – 2011) 
Durée 37’33 – 10 Titres

http://www.myspace.com/ladylikedragons

Il n’est pas difficile de mesurer le chemin parcouru entre le premier album du trio francilien paru en 2009 et cette nouvelle tartine sortie pour l’automne et de constater que les nombreuses dates données dans les plus beaux endroits de la France du rock auront fini d’apporter une forme évidente d’aboutissement à Ladylike Dragons, combo vieux d’à peine cinq ans mais déjà arrivé à un niveau digne des vieux briscards. Sans avoir pris le temps d’être des révélations ou même une découverte, Cindy à la basse et au chant, Seb à la guitare et Yann à la batterie ont très vite mis le feu aux plus grandes manifestations de l’hexagone et ont su conquérir un à un leurs fans qui depuis n’en démordent pas. Du rock garage saupoudré d’une pointe de pop pour mieux se mettre à la portée de tous, une voix qui fait penser à Jeff Buckley ou à PJ Harvey, voire à un mélange des deux, une guitare capable de passer de la puissance la plus extrême à la délicatesse la mieux contenue … Ils ont beau être Dragons, ils n’en restent pas moins attirants !

Bien décidés à transformer tout ce qu’ils touchent en or, les trois visionnaires de Ladylike Dragons ont pris soin de faire tourner leurs nouveaux morceaux et de leur fignoler des arrangements aux petits oignons avant de les mettre sur un album et de les présenter au public, tant et si bien que d’un bout à l’autre de la galette, rien n’a été laissé au hasard pour que le résultat soit au bout du compte imparable et tout bonnement irrésistible. Produit en compagnie de Manu Bachet et Sébastien Hoog, « Turn Them Into Gold » met l’accent sur le versant le plus urgent et le plus débridé du trio et c’est un véritable feu d’artifice que nous dévoile Ladylike Dragons, une de ces œuvres auxquelles on s’attache dès la première écoute et dont on devient carrément accro à partir de la deuxième, l’effet d’addiction se montrant de plus en plus évident au fur et à mesure que défilent les « Love And So On », « My Dad », « Compromises », « Sun Dog Trail » ou « No Time To Mess Around ». Dévastateur à la scène, Ladylike Dragons enfonce encore un peu plus loin le clou de son succès avec un album en tous points réussi, une de ces grandes œuvres que l’on verrait bien briller longtemps au firmament d’un rock à la française qui sait désormais se donner les moyens d’être au niveau de celui de ses voisins anglo-saxons. Très gros succès en perspective !