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GUMA GUMA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 23 novembre 2011
 

Love circus
(ArsenalCOM – MVS – 2011) 
Durée 65’00 – 16 Titres

http://www.myspace.com/gumaguma

Après trois maxis proposés à ses fans entre 2007 et 2010, il fallait bien que ce quintet parisien autoproclamé groupe de swamp rock finisse par accoucher d’un album à la hauteur de son talent, c’est aujourd’hui chose faite pour Guma Guma puisque son premier opus a trouvé le chemin des bacs durant la première quinzaine de novembre et que cette tartine de pur rock’n’roll se montre à la hauteur des espoirs mis dans le groupe. Emmené par la charismatique Barbara Lezmy au chant mais aussi par Philippe Amirault et Alain Dervieux aux guitares, Thomas Winock à la basse et Denis Rimbert à la batterie, le combo qui a déjà copieusement écumé les salles d’Ile de France mais aussi de Province enfonce ainsi un clou qui avait déjà laissé quelques griffes notoires dans les trains puisque le groupe a un temps accompagné en musique les voyageurs à bord d’iDTGV … Affreux, sales et méchants ? Pas tant que ça en fait, même si la musique de Guma Guma pourrait parfois le laisser croire !

Interpellé par une voix qui rappelle en vrac Janis Joplin, Marianne Faithfull ou encore Pat Benatar, l’auditeur qui découvre « Love Circus » au détour d’une borne d’écoute d’un grand magasin dédié à la musique se pose forcément la question, mais quel est ce groupe qui pose ses amplis dans les bayous de Louisiane pour y jouer du rock, et du bon en plus ? L’ambiance s’installe lentement mais durablement et Guma Guma prend soin d’entretenir la flamme d’une relation privilégiée établie avec le public en lui servant des morceaux qui tiennent la route, des pièces personnelles sur lesquelles divers invités apportent à l’occasion un violon ou encore un harmonica … Convaincant quand ils mettent la puissance et imposent la saturation comme règle d’or, les Guma Guma n’en sont pas moins brillants quand le ton choisi regarde plus ouvertement vers des choses plus typées funk, groove, folk ou même parfois soul. Onze titres bien balancés avec quelques « Love Shoots », « Monkey Love », « Freaky Love » ou « Woman Crash », quatre versions acoustiques de plus dont « No Time » et « Pacific Bay » pour faire bonne mesure et enfin un « Big Wheel » servi en guise de bonus, il y a dans cet ouvrage de quoi réveiller le Cupidon qui sommeille en chacun de nous, mais bien plus que ça, il y a de quoi mettre un bon gros bâton de dynamite sur la scène rock et faire valser du même coup tous ceux qui n’ont pas la même sincérité, la même envie et le même talent de cette future icône du swamp rock que l’on voit bien aller bousculer les foules sur les festivals de rock mais aussi de blues et pourquoi pas de jazz. Attention, talent !