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Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 19 novembre 2011
Les voix dans sa tête
(Autoproduction – 2009)
Durée 53’32 – 14 Titres http://www.myspace.com/universgaby 
A peine trente ans dont déjà une moitié passée sur scène, Gaby est un de ces artistes qui ont fait le choix de vouer leur existence à la musique et c’est avec une certaine inventivité qu’il a s’est lancé dans ce projet personnel après avoir créé il y a une douzaine d’année le groupe Fréquence Libre en compagnie de son frère guitariste mais aussi compositeur et arrangeur. Passé par la suite au duo puis au trio avant de revenir aux groupes plus étoffés, l’artiste aura toujours à cœur d’adapter sa musique aux lieux où il se produit, se montrant capable de relever le défi des petits clubs, des salles plus imposantes ou même du Pop Rock Tour RTL2 dont il sera finaliste en 2007 et assurant avec une certaine fortune des premières parties pour Gilles Dreux ou encore Sacha Distel. Une centaine de dates par an ne font pas peur à Gaby et c’est en y interprétant sa variété pleine de sensualité que le garçon y convainc à chaque fois un public qui forcément revient à lui dès que l’occasion se présente … Il est cousu main dans l’étoffe d’où l’on tire les plus grands auteurs et s’il partage parfois sa plume avec d’autres poètes d’un talent équivalent au sien, ce n’est que pour mieux diversifier les plaisirs et se consacrer à un exercice de composition pour lequel il n’est pas malhabile non plus. La voix chaude et pleine de douceur n’a plus dès lors qu’à se poser sur de jolies pépites aux couleurs anglo-saxonnes mais aux textes pour leur part bien français et c’est avec une régularité impressionnante que Gaby déroule une sorte de tapis bien moelleux où l’on trouve de belles choses du genre de « C’est elle qui chante en toi », « Hiroshima », « Grandir », « Mon guide » ou encore « En enfer l’air est pur », le ton se faisant à l’occasion plutôt pop, plutôt rock voire carrément les deux à la fois. Parvenu à trouver son très juste équilibre, Gaby délivre avec « Les voix dans sa tête » un ouvrage de très bonne facture dans lequel on remarquera encore quelques réussites comme « Les rues de Medellin » et s’affiche ouvertement comme un des artistes destinés à un public élargi qui va approximativement de Pascal Obispo pour le plus soft jusqu’à Jean-Louis Aubert pour le plus remuant. Une belle carte à jouer dans un genre où être original et en même temps sincère n’est pas forcément chose facile ! |
