dimanche, 20 novembre 2011
Femelles
(Autoproduction – 2011)
Durée 59’17 – 12 Titres http://www.eoleonline.com 
A moment de fêter son sixième anniversaire, Eole a retrouvé le chemin des studios pour y graver dans le marbre une nouvelle oeuvre pleine de ses envies et de son rock qui navigue à vue entre le prog, l’indus, le garage et le metal. Fidèles à la langue de leurs ancêtres mais ouverts intelligemment vers celle de leurs voisins d’Outre-Manche, Aurélia Nardini au chant, Sébastien Ruiz aux guitares et claviers, Rémi Deslyper à la basse et Tomas Legon à la batterie et aux programmations ont réussi à trouver un très juste équilibre entre les deux composantes et se sont appuyé sur l’expérience acquise depuis leur album éponyme sorti en 2009 pour aller encore plus loin vers un aboutissement qui n’a jamais été aussi à porté de main. Rejoint par divers guests dont un quatuor à cordes mais aussi un ensemble de percussions, Eole insuffle à la scène rock un vent nouveau qui n’est pas pour nous déplaire … Ingénue, déterminée ou convaincante, la voix d’Aurélia emmène l’auditeur dans un paysage fait de hauts et de bas, un tableau où les guitares bien bandées et les rythmiques tracées à même le rock servent de terreau naturel à une musique sans concession. Avec des créations originales qui tiennent la distance, Eole s’installe comme un groupe taillé sur mesure pour la scène, une formation qui mise autant sur ses capacités techniques certaines que sur un sens pointu des arrangements et surtout du feeling et qui n’hésite pas à l’occasion à laisser entrer une dose de pop pour agrémenter le tout. Tour à tour « Femelles », « Animal », « Orpheline », « Immobile » ou « A bout de souffle », cette nouvelle galette des Franciliens défriche de nouveaux terrains vagues comme « Ready To Explode », « Lost » ou « Now Or Never » et le fait plutôt bien, d’autant que la réalisation signée une fois de plus par Yann Klimezyk parvient à retranscrire l’essence même du groupe de manière très précise. Six années d’efforts soutenus et de persévérance sont en train d’apporter tranquillement leurs fruits à un quartet qui, à n’en point douter, à en main les cartes pour se faire remarquer durablement ! A bon entendeur … |
