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THE DUKES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 15 novembre 2011
 

Victory
(MVS – Anticraft – 2011)
Durée 46’55 – 13 Titres

http://www.thedukesmusic.com

On les avait remarqués il y a un an avec un premier maxi, les revoilà aujourd’hui avec l’album que leur talent méritait puisque The Dukes brandit au vu et au su de tous le V de la victoire ou plutôt de « Victory », un signe fédérateur que le frenchy Shanka de No One Is Innocent à la guitare et au chant et l’Américain Greg Jack de Superbus à la batterie affichaient déjà en live avec leurs acolytes Gaspard Murphy à la guitare et Steven Galtera à la basse. Une moitié française, une moitié US, il n’en fallait pas moins pour que The Dukes panache ses influences et ne se lance dans un indie rock teinté de garage et nourri aux White Stripes, Nirvana, Dandy Warhols, John Spencer et autres Fugazi, commençant à tourner copieusement dès sa première année d’existence et remettant naturellement le couvert en compagnie de The Subways cet automne avant de déclencher l’explosion annoncée début décembre avec cette rondelle produite par le gratin actuel, à savoir Magnus Lindberg et Jamie Candiloro … On n’a pas fini d’en parler !

Parvenant à ériger un mur indestructible à la seule force de ses deux guitares, The Dukes n’en oublie pas pour autant d’asseoir des fondations rythmiques solides et de laisser parler le naturel au travers de pièces d’artillerie lourde bien rock voire même parfois punk mais aussi de titres plus délicats et sucrés qui regardent insidieusement vers la pop et même parfois la folk, mais une folk qui aurait été dopée aux amphétamines, bon sang ne saurait mentir. Aux quatre titres de la tartine accouchée l’an dernier s’adjoignent désormais neuf perles de plus, neuf morceaux qui confirment que The Duke n’a pas beaucoup de mal à évoluer un cran au-dessus de la moyenne et que des rocks bien balancés ou carrément hallucinés comme « Low Men », « The Dukes », « Laughter » ou « Aftermath » gagnent encore en terme de séduction au contact de craqueries plus accessibles comme « Sugar Cut », « Nothing In This World » ou « Heirs Of Icarus ». Une dose de « Morphine » dans sa version punk pour finir d’enfoncer le clou et voilà The Dukes prêt à s’installer sous les feux de la rampe avec l’album qui déchire et le live qui va bien avec. Imparable !