mercredi, 16 novembre 2011
Piano voix
(Autoproduction – 2011)
Durée 45’15 – 12 Titres http://www.helenegrandsire.net
http://www.myspace.com/helenegrandsire 
Née dans un village de Picardie au sein d’une famille où l’on tâte de la musique en amateur et de l’épicerie en professionnel, Hélène Grandsire n’aura eu que peu de difficultés à suivre les traces d’une mère chanteuse à la chorale, d’un père multi-instrumentiste ou encore d’un frère guitariste et si ses premières expériences la conduiront vers le chant, c’est au synthé qu’elle se retrouvera à l’adolescence après avoir étudié quelques années le solfège. Suivront les orchestres de bals et bientôt la découverte des grands poètes comme Ferré avant que la jeune femme ne se tourne définitivement vers le piano, un instrument pour lequel elle suivra les conseils d’un certain Frédéric Chopin qui préconisait en son temps de chanter pour apprendre à en jouer. Devenue mère de famille, Hélène Grandsire laissera sa passion un temps de côté et ne retournera au piano que pour accompagner un groupe de jazz jusqu’à ce que cette envie de poésie ne la pousse vers l’idée d’un enregistrement personnel … Imaginé au départ comme un maxi de seulement six titres, ce premier album d’Hélène Grandsire aura finalement doublé sous l’influence des amis de l’artiste mais aussi et surtout sous la plume de son compagnon, Jimmy, qui lui écrit de si belles chansons qu’elle ne peut qu’avoir envie de les mettre en musique et surtout de les chanter. Fidèle à sa ligne de départ, la musicienne s’est installée pour neuf heures en studio et a tout couché sur la bande dans la foulée, piano et voix en même temps, reprenant à son compte l’héritage des grands poètes et chansonniers qu’étaient Brel, Brassens, Ferrat ou encore Leprest pour mieux agrémenter ses propres chansons où il est question d’amour, de liberté, d’errances et même parfois d’engagement comme quand Hélène Grandsire se lance dans un vibrant « Travailler plus pour gagner plus ». Le piano, sobre mais séduisant, se veut le porteur des mots que la chanteuse effeuille d’une voix claire et convaincante, un peu à la manière d’une Anne Sylvestre ou encore d’une Barbara dont elle revendique au passage l’influence. Teintés de fraîcheur et parfois d’un brin d’ironie, des morceaux comme « Cet homme », « Naufrage », « Pomme d’amour » ou « La vie qui va » réjouissent à chaque instant les amateurs de chansons simples mais travaillées, tous ceux pour qui la simple dualité « Piano voix » n’est pas un handicap mais au contraire une force. Une grande artiste ! |
HELENE GRANDSIRE 
