lundi, 14 novembre 2011
And everything goes crazy…
(Mass Production – 2011)
Durée 26’58 – 11 Titres http://bunkum.bandcamp.com
http://www.myspace.com/bunkum79 
Combo hardcore des Deux Sèvres, Bunkum s’est fait remarquer par la stabilité de son line up depuis les treize années et les multiples concerts qui ont marqué son existence et si l’on peut autant parler d’une longue histoire d’amitié que d’une aventure artistique, nul doute que Max au chant, Alex aux guitares, Aurex à la basse et Marol à la batterie ont en permanence à l’esprit l’envie de créer une musique qui soit en tous poins irréprochable, même si le genre adopté ne conviendra forcément pas à tout le monde. Disciple des Cro Mags et autres Agnostic Front, Bunkum en arrive tranquillement en 2011 à son troisième album qui lui permet de continuer à brûler le bitume pour se rendre aux quatre coins du pays et y affirmer une réelle identité scénique qui pousse les fans à adhérer sans retenue à un projet musical qui ne cède jamais à la facilité. Des rythmiques fermement posées, des guitares qui défouraillent, une voix de dératé qui semble sortie d’outre tombe, Bunkum a tout compris de l’art et la manière de mettre des décibels sur la rondelle et ne manque jamais de le rappeler en enquillant pas moins de onze brûlots incendiaires sur moins de trente minutes, sans doute histoire de rappeler qu’aller droit au cœur du sujet est une démarche qui a toujours réussi au groupe. C’est donc le pied au plancher et les doigts dans la prise que Bunkum nous invite à partager sa poésie toute personnelle faite à grand renfort de « Too Late », « Gangsta From The Rich Blocks », « Fuck You » ou « Beer Of The Death » et c’est avec une certaine réussite que la rondelle en arrive rapidement au résultat escompté, rendant tout semblant de raison impossible et emmenant tout le monde en pleine folie pour un gros mélange de pogo et de headbanging comme on les aime traditionnellement dans les salles underground. Valeur sûre de la scène hardcore nationale, le quartet n’a désormais plus qu’une idée en tête, asseoir encore un peu plus son emprise sur le public, une chose qui devrait être rapidement possible grâce à cet « And Everything Goes Crazy … » aux vertus irrémédiablement addictives ! On vous aura prévenu … |
