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HELENE GRIMAUD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 13 novembre 2011
 

Mozart
(Deutsche Grammophon – 2011) 
Durée 64’45 – 9 Titres

http://www.helenegrimaud.com

Pianiste classique parmi les plus respectées au monde, Hélène Grimaud a découvert la musique et l’instrument alors qu’elle n’avait que sept ans et c’est en progressant de manière spectaculaire qu’elle passera de conservatoire en conservatoire, allant d’Aix en Provence à Marseille puis finalement à Paris où elle sera reçue première pour ses treize ans. Soliste à quinze ans, elle donnera son premier concert à Aix en Provence, sa ville natale, avec le « Deuxième Concerto de Chopin » avant d’entreprendre une carrière mondiale qui la conduira de Tokyo à New York et de Cleveland à Londres. Récompensée par une Victoire de la Musique Classique en 2004, la pianiste n’en finira plus d’agrémenter sa discographie en revisitant les œuvres de Rachmaninov, Chopin, Schumann, Brahms, Beethoven ou encore Bartok et Gershwin et c’est aujourd’hui pour la seconde fois qu’elle s’attaque sur album à l’œuvre de Mozart au travers de deux de ses concertos majeurs et d’un de ses opéras …

Le piano toujours majestueux d’Hélène Grimaud trouve une fois encore toute sa place sur un enregistrement auquel on ne reprochera peut être qu’une trop grande mise en avant de l’instrument au détriment des accompagnateurs qui du même coup se retrouvent dans l’ombre, plus particulièrement sur le premier tiers de l’ouvrage consacré au Concerto N°19 en Fa Majeur. Presque juvénile, la concertiste en passe pourtant avec un réel talent au travers des « Allegro Vivace », « Allegretto » et « Allegro Assai » du K 459 avant de basculer vers « Ch’io Mi Scordi Di Te ? – Non Temer Amato Bene » K 505 où la voix de la soprano Mojca Erdmann la rejoint pour ce qui aurait du être un des grands tournants de l’œuvre mais qui ne restera dans les mémoires que comme un agréable moment, d’autant plus que le final qui approche rapidement s’avèrera indispensable. Achevé sur le Concerto N°23 en La Majeur sur lequel Hélène Grimaud retrouve non pas ses automatismes mais plus simplement son inspiration, l’ouvrage finit de trouver sa véritable dimension grâce à un K 488 de superbe facture qui vient confirmer que la pianiste est non seulement une des plus grandes instrumentistes de sa génération mais aussi qu’elle a par moment ces petits traits de génie qui lui permettent de magnifier n’importe laquelle des œuvres qu’elle interprète. A écouter d’urgence !