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DDAMAGE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 11 novembre 2011
 

Brothers in death
(Tsunami-Addiction – Module – 2011) 
Durée 46’39 – 12 Titres

http://www.ddamage.org
http://www.myspace.com/ddamage

En une décennie tout entière, la fratrie Hanak plus connue sous le nom de scène de dDamage aura réussi à faire résonner le son de la scène electro française un peu partout sur le globe et c’est avec un sixième effort à paraître à la mi-novembre que le duo vient une fois encore faire avancer le genre d’un mouvement, s’efforçant de se sortir de la gangue un peu sclérosée de la french touch tout en ne la reniant pas mais en s’appuyant dessus juste ce qu’il faut pour proposer un son moderne, une musique qui continue sa démarche de départ en innovant à chaque instant. Nourri de ses expériences sur tous les continents, dDamage ne se laisse pas enfermer dans un genre, enfonce toute sorte de porte qui tendrait à le ranger dans une case et se fait un superbe plaisir avec un « Brother In Death » qui ne devrait pas laisser le public indifférent tant il est puissant, séduisant et convaincant.

Ils ont toujours eu à cœur de combiner les styles entre eux, flirtant avec l’atmosphérique, le tout electro et même avec le rock pur et dur pour en arriver à être considérés comme de véritables trublions dans le paysage des musiques amplifiées actuelles … Avec ce sixième épisode de leurs aventures, les frangins confirment que les collages ahurissants d’audace et surprenants de réalisme sont toujours légion dans leurs créations et c’est en accumulant les rencontres, les duels pourrait en dire parfois, que ce « Brother In Death » nous scotche à la platine avec des titres comme « Distrust To You » où dDamage est confronté à Black Devil Disco Club tout en s’offrant le featuring de Faris Badwan de The Horrors, comme « Sign Her Name » où il croise le fer avec Miss Hawaii ou encore comme « Thunderneck » où le combat fratricide oppose dDamage à Leonard De Leonard en compagnie de Meninamandine et Maxx de The Goats. Un « Shex Savage » épileptique pour parachever le tout et voilà les amateurs de sonorités électroniques et de collages/bidouillages en tous genres conquis par un album qui s’inscrit dans la continuité et surtout dans l’évolution logique d’un groupe qui est loin d’être allé jusqu’au bout de ses élucubrations les plus folles. Ca promet de belles heures pour l’avenir !