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DIRECTORSCUT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 10 novembre 2011
 

Septem
(Autoproduction – 2011) 
Durée 28’45 – 7 Titres

http://www.myspace.com/directorscutrock

Aussi inspirée par de grosses guitares bien sales que par le septième art, Directorscut est une formation mancelle créée en 2007 avec pour ambition celle de mélanger le metal et le cinéma, une façon pour ces quatre jeunes gens de jouer avec l’ombre et la lumière et de mettre leurs concerts en images grâce à une utilisation récurrente de la vidéo. Deux titres publiés en 2009 auront permis à Antoine au chant et aux guitares, Bertrand aux guitares, Alexandre à la basse et Nicolas à la batterie d’aller partager les scènes de groupes comme Headcharger, Outrage, Klone ou The Rebel Assholes et c’est fort de la reconnaissance des médias, du fanzine jusqu’à la télévision régionale, que le groupe s’est offert en 2011 son premier album, sorte de moyen métrage dans lequel il invite le public à prendre naturellement ses marques en s’adressant à lui dans la langue de ses parents …

Jouant aussi aisément avec les saturations qu’avec les mélodies, Directorscut est un de ces combos qui n’ont pas peur de la cassure nette, du break improbable, et c’est avec une réelle ingéniosité qu’il en joue sur des compositions bien ficelées, sept titres à la consistance certaine et à l’intérêt réel dans lesquels le quartet met un maximum de lui-même pour que le feu des guitares, le rugueux des rythmiques et le grain extrême de la voix se tapissent de lyrics fouillés croisés au détour d’un « In Principio Erat », d’une « Fable », d’un « Entre l’ombre et la lumière » ou encore d’un superbe « Un monde s’achève ». Installé à un milieu plutôt bien trouvé entre le metal pur et dur et le metal progressif, Directorscut a fait le pari d’emmener son talent d’écriture et de composition jusqu’à un niveau très élevé sans pour autant tomber dans le piège du rock tout intello et le combo s’en tire avec les honneurs grâce à une galette carrément épatante, que ce soit au niveau d’un contenu de haut vol que d’un artwork en tous points enchanteur. Réussir à associer la force des mélodies et le charme des images, l’idée de départ était ambitieuse mais le jeu en valait la chandelle ! A confirmer sur scène, un terrain sur lequel le groupe reçoit à chaque fois les vivas qu’il mérite …