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KING KING pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 10 novembre 2011
 

Take my hand
(Manhaton Records – 2011) 
Durée 55’31 – 11 Titres

http://www.kingking.co.uk
http://www.kingkingblues.com

Formation pilotée par l’impressionnant chanteur et guitariste Alan Nimmo, King King est rapidement devenu une des valeurs sures de la scène blues britannique et après quelques temps passés à se faire les dents sur la route, c’est aujourd’hui un premier album particulièrement intéressant que le band nous présente, un ouvrage où les compositions qui restent majoritaires se laissent parfois rejoindre par des reprises et des adaptations plutôt bien senties. Fort d’un blues qui se teinte intelligemment de funk et de soul mais aussi de rock, King King n’a aucun mal à dérouler un talent collectif assis sur la combinaison des talents individuels de Lindsay Coulson à la basse, Bennett Holland et Dale Storr aux claviers ou encore Craig Blundell et Wayne Proctor aux drums, autant de musiciens rejoints à l’occasion par des cuivres, des chœurs ou des percussions. Une quantité de bonnes raisons de se laisser attraper par la main par un groupe bien décidé à nous emmener au plus loin dans son univers en tous points exceptionnel !

Aussi à son aise sur les morceaux enlevés où sa guitare peut faire des démonstrations de force que sur des pièces plus subtiles où les silences ont au moins autant d’importance que les notes elles-mêmes, Alan Nimmo se présente naturellement comme l’homme fort du groupe mais n’en oublie pas pour autant de laisser à ses complices le soin de briller grâce à des rythmiques irréprochables et à un sens du groove omniprésent. Tour à tour bercé par la soul ou par le funk, « Take My Hand » joue avec la même habileté la carte du blues que celle du rhythm’n’blues et déroule avec la même réussite des originaux fignolés avec soin comme « Lose Control » ou « Broken Heal » et des relectures inspirées du « Mr Highwayman » de Howlin’ Wolf ou du « Old Love » d’Eric Clapton et Robert Cray. Souvent articulé autour de la guitare de son frontman, ce premier album de King King n’en oublie pas pour autant d’accorder le mot de la fin à une œuvre dédiée aux ivoires avec « Nothing Takes The Place Of You », un titre de la fin des sixties de Toussaint McCall sur lequel Alan Nimmo laisse son chant s’exprimer de la plus belle des manières. De la poigne, de l’esprit et un petit supplément d’âme, voilà une réalisation qui n’a pas fini de faire parler d’elle, d’autant que le groupe tentera une percée sur l’hexagone début 2012 … Un premier rendez-vous royal ne pas manquer !