mercredi, 09 novembre 2011
Party factor
(BHM Productions – 2010)
Durée 63’13 – 11 Titres http://www.raphaelwressnig.com
http://www.myspace.com/raphaelwressnig 
Véritable génie de l’orgue Hammond, Raphael Wressnig est un jeune trentenaire originaire d’Autriche qui s’est inspiré du jeu de modèles comme Jimmy Smith, Jimmy McGriff ou Hank Marr et qui a à son actif de multiples collaborations, les moindres n’étant doute pas celles qui l’ont conduit à livrer des enregistrement communs avec les guitaristes Alex Schultz, « Don’t Be Affraid To Groove », et Enrico Crivellaro, « Mosquito Bite ». Accompagnateur à la scène de pointures du blues comme les deux précédemment citées mais aussi comme Louisiana Red, Sugar Blue, Sharrie Williams ou Doug McLeod, Raphael Wressnig n’en reste pas moins un organiste de jazz qui a dans ce genre aussi joué avec les plus grands et qui s’est même retrouvé à partager les scènes de Tony Monaco, Billy Paul, Sonny Rhodes et Ronnie ‘‘Baker’’ Brooks … Un sacré pedigree qui ne l’a pourtant pas empêché d’enregistrer son propre album en 2010 avec à ses côtés une multitude d’invités ! C’est une espèce de jam énorme à laquelle nous convie Raphael Wressnig sur ce « Party Factor » qui respire le plaisir et l’envie, un ouvrage où les morceaux s’éternisent et où le jazz se laisse aller sans aucune retenue aux plus folles improvisations sur des titres où l’on croise pêle-mêle Craig Handy ou Sax Gordon Beadle au sax ténor, Georg Jantscher ou Alex Schultz aux guitares, Silvio Berger ou Lukas Knöfler aux drums mais aussi Hosrt-Michael Schaffer et Scott Steen aux trompettes, Werner Puntingam au trombone, Harry Sokal au sax soprano et Luis Ribeiro aux percussions. Au programme de cette folle heure de jazz à tout va, on en passera sans jamais la moindre lassitude par de mémorables « Chunky Thighs », « Exit Soul-Ville », « Sonho De Verão », « Dirty Dawg » ou « Waltz For Choo Choo » qui prennent parfois des formes aussi inattendues que superbes et qui invitent invariablement à un mélange imparable de claquements de doigts et de déhanchements bien naturels eut égard au feeling dont fait preuve l’effort. Que l’on soit amateur de jazz averti ou simple curieux sensible au son si particulier du B3, « Party Factor » finit forcément par donner envie d’en découvrir plus de cet artiste parmi les plus inspirés et les plus complets de sa génération, un jeune musicien qui brille aussi bien dans la soul que dans le blues ou le jazz. |
