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Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 06 novembre 2011
Représailles
(Autoproduction – 2011)
Durée 27’59 – 7 Titres http://www.myspace.com/nemesiselby 
Combo formé au printemps 2007 en Normandie, Némésis a emprunté son nom à la mythologie grecque mais a plutôt regardé du côté du rock français et francophone au moment de se choisir un style, tant et si bien que c’est à la scène que le trio aura tout le loisir de peaufiner un répertoire qui l’installe tout naturellement entre Trust, Téléphone et Noir Désir. Pour Aurélien à la guitare et Samy à la batterie, se partager les voix est devenu une véritable façon de faire et c’est en prenant les chœurs que Céline à la basse complète une équipe soudée qui a joué au niveau régional mais qui a aussi tourné copieusement en Bretagne et qui a même fait un passage remarqué à la Fête de l’Humanité en septembre dernier. Un maxi enregistré en 2008 avait offert à Némésis une première expérience discographique, les sept titres publiés cette année confirment que le band a des choses à dire ! On oublie tout de suite le premier passage infructueux dans la platine du à un sens un peu personnel du mastering et à une réalisation très marquée DIY, on coupe tout, on met les potards direct dans le rouge et on corrige par la même occasion l’équilibre entre les graves et les aigus et nous voilà fin prêt à y retourner pour passer une petite demi-heure avec un groupe qui a non seulement des choses à dire mais qui en plus le fait à grand coups de guitares et de textes scandés avec ferveur et avec foi ! Partagés entre histoire et engagement, les morceaux nous emmènent d’entrée de jeu en « Terre minée » et après avoir un moment feuilleté « Les vieux grimoires », on croise de temps à autres un « Terroriste » pour mieux atterrir tantôt dans un « Univers sale » un peu téléphoné, tantôt dans une « France pourrie » qui ne l’est à peine moins. Plein de bonnes idées et de bonne volonté, Némésis commence à faire son petit bonhomme de chemin entre prog, rock et metal et s’il n’a pas encore vraiment les moyens de s’offrir l’album qu’il mérite, c’est en live que le trio fait invariablement taire toutes les critiques. Le reste viendra de lui-même en son temps … |
