| BLAS PICON & THE JUNK EXPRESS
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Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 06 novembre 2011
Blas Picon & The Junk Express
(Autoproduction – 2011)
Durée 51’18 – 12 Titres http://www.myspace.com/blaspicom 
Harmoniciste et chanteur originaire de Barcelone, Blas Picon est un artiste qui s’y connaît particulièrement bien pour ce qui est de composer et d’interpréter des trésors de blues chauds et séduisants et c’est en trio avec à ses côtés Oscar Rabadan à la guitare et Reginald Vilardell aux percussions qu’il nous dévoile un effort dont le titre se résume au nom de la formation, « Blas Picon & The Junk Express », un album installé entre jump, swing, rhythm’n’blues et même Chicago blues qui ne manque ni de grain, ni d’effets ! En un peu moins d’une heure et en une douzaine de titres, le combo nous entraîne dans des endroits mal famés et se fend un peu à la manière d’autrefois de ses notes pas toujours très propres sur elles mais généralement très aguicheuses, créant des riffs immédiats sur lesquels le public se retrouve instantanément en train de taper du pied. L’harmonica toujours très enivrant de Blas Picon offre parfois son micro à une voix qui y gagne encore un peu en saturation et c’est porté par une guitare très en phase avec le reste des instruments que chaque titre file dans la platine sur fond d’arrangements très proches du live et avec un naturel tel que l’on se sent transporté directement dans un juke joint un peu crade du Sud des USA ou dans une rent party des faubourgs populaires de la Windy City. Des accents fifties et sixties par poignées complètes, un bon gros boogie qui s’invite parfois à la table des festivités, du blues comme on en joue dans les clubs les plus réputés, avec Blas Picon & The Junk Express, c’est fromage et dessert, gaz et eau chaude à tous les étages avec à la clef des blues de folie dans le genre de « Driftin’ With The Flow », « Hangover », « Searching Blues », « Can’t Find My Way Back Home » ou encore « Low-Life Paradox Blues ». Une oreille posée sur la rondelle et c’est tout le bonhomme qui se retrouve aspiré par un tourbillon blues dont il est ensuite très difficile de se libérer … Un must ! |
