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ESKEYPE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 01 novembre 2011
 

Legacy of truth
(Autoproduction – 2010)
Durée 56’35 – 13 Titres
 
http://www.eskeype.ch
http://www.myspace.com/eskeype

Combo helvétique formé en 2005, Eskeype est devenu au fil des années une valeur sure de la scène death / trash nationale et c’est tout naturellement que le quintet s’est retrouvé à partager les planches avec des pointures comme Dagoba, Corrosif, Darkane ou encore Samael, plaçant dans les bacs un premier maxi en 2008 et proposant enfin au dernier trimestre de l’année 2010 un premier album de treize titres sur lequel Nico M. au chant et au violon, Djoule et Valentin aux guitares, Nico C. à la basse et Dario à la batterie ont souhaité lâcher toute la force et toute l’intensité qu’ils avaient en eux. Capable de panacher avec une certaine ingéniosité ses côtés extrêmes et ses versants mélodiques, Eskeype se place à un croisement un peu particulier de la scène metal actuelle et y trouve, outre une certaine originalité, sa véritable force !

Dispensant avec une vivacité certaine un mélange d’ambiances sombres et pesantes, Eskeype associe à sa fougue naturelle une bonne dose de musicalité et une autre de talent, le tout finissant forcément par se mélanger de manière homogène et par donner des riffs aux textures des plus intéressantes. Le chant guttural sait trouver son plus juste équilibre et si Nico M. s’attache à chaque instant à accentuer son côté puissant, jamais il ne s’égare en allant trop loin comme le font malheureusement parfois certains vocalistes qui confondent hurlements et chant death. Véritable clé de voûte de l’édifice « Legacy Of Truth », le violon est incontestablement l’ingrédient capable de faire sortir Eskeype du lot commun des formations metal et si le groupe en use avec une réelle ingéniosité, il sait aussi ne jamais en abuser pour rester dans un registre capable de convaincre les metalleux purs et durs. Jurant ses grands dieux que ce n’est là que la première partie de son album, le quintet nous offre ses treize premiers chapitres avec une certaine franchise et s’il invite quelques guests vocaux comme Randy Shaller de Voice Of Ruin sur « Deathmachine » ou encore Stany Cotter de Melian sur « Way Of Silence », c’est en assumant seul ses « Chronicle’s Origin », son « New Beginning » ou encore son « Number 0765… » qu’il réalise le plus gros du travail pour à l’arrivée se fendre d’un concept album des plus engageants. Attention, grosse baffe garantie !