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PORN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 27 octobre 2011
 

From the void to the infinite
(Freaksound Music – MVS Distribution – 2011) 
Durée 42’00 – 11 Titres

http://www.porntheband.com  
http://www.myspace.com/pornband

Après un départ mené tambour battant dès 1999, Porn avait fini par retomber dans l’oubli le plus total à partir de 2006 et durant quatre années, ne délivrant plus rien à ses fans qui jusqu’alors avaient pourtant acclamé comme il se doit des tubes comme « Soft Machine – Porn Machine » mais aussi un premier album sorti en 2004 et le maxi « Call Me Superfury » sorti l’année suivante. Réapparu sur le devant de la scène en 2010 avec la compilation « A Decade In Glitter And Danger », le combo lyonnais qui avait croisé le fer sur la route avec Oomph! et Punish Yourself et qui figurait déjà en 2003 sur la compil « Metal Area » avec Machine Head et Fear Factory revient aujourd’hui dans les bacs avec un nouvel album des plus prometteurs, « From The Void To The Infinite », une véritable bombe de metal indus comme on les aime !

Entre puissance et mélodie, entre rock indus et glam rock, Porn démontre par l’exemple qu’il n’a rien perdu de son fort pouvoir de séduction et nous envoie comme on le fait dans les écoles une véritable leçon de feeling, une démonstration de rock’n’roll d’une quarantaine de minutes durant laquelle on en prend plein les yeux, plein les oreilles et plus globalement plein les dents ! Des mélodies agressives aux mélodies planantes en passant de temps à autres par des mélodies dansantes, Porn fait aussi facilement dans la mesure que dans la démesure et nous délivre une ordonnance des plus complète et des plus efficaces où l’on remarque des antidépresseurs comme « Love Like War », des euphorisants comme « No Dominion » ou carrément des anabolisants dans le genre de « A Duty Dance With Death ». Tour à tour sensuel et sauvage, Porn ne donne pas dans le médicament générique et nous entraîne dans un monde qui n’appartient qu’à lui, un monde fait de guitares tranchantes et de rythmiques plombées, un monde où la voix se fait tour à tour douce et sensuelle puis forte et agressive, un univers où tout finit par se rejoindre pour terminer sur un ultime morceau bonus servi en forme d’hommage à The Cure puisque c’est avec une relecture des plus personnelles de « Lullaby » que le groupe prend congé de son public, certain de le laisser à la fois comblée et sur les rotules après une telle débauche d’énergie. Un voyage qui nous emmène véritablement du néant … jusqu’à l’infini !