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LOU DEMONTIS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 25 octobre 2011
 

On the avenue
(Autoproduction – 2011) 
Durée 51’18 – 11 Titres

http://www.loudemontis.com  
http://www.myspace.com/loudemontismusic

Auteur, compositeur, guitariste et chanteur, ce musicien francilien s’est toujours nourri de rock, de voyages et de rencontres et si la vie l’a amené à poser ses guitares dans divers pays et plus particulièrement en Angleterre où il a vécu une vingtaine d’années, c’est aujourd’hui en France qu’il conduit sa nouvelle aventure musicale en compagnie de quelques bons copains comme Gilles Le Moyn aux guitares, Clément Prioui aux claviers, Nicolas Bazin à la basse et Stéphane Lebreton à la batterie. Très fortement inspiré par Johnny Cash et par Bob Dylan mais aussi et surtout par Bruce Springsteen, Lou Demontis garde du haut de son corps de quinquagénaire affirmé une âme de jeune rocker un peu fou et se lance en électron libre de la scène actuelle dans un album aux sonorités qui se promènent entre New York et Nashville … Ca tombe bien, il s’y connaît dans ce registre !

Parti à tombeau ouvert avec « Again » sur un bon gros rock qui signifie à qui veut l’entendre sa volonté de véritablement revenir aux affaires d’un rock qui coule dans ses veines, Lou Demontis n’en renonce pas pour autant à s’assagir et à laisser ses versants plus folk ou même plus blues s’inviter dans un ouvrage où la guitare est reine et où les deux artificiers de service se laissent à deux reprises rejoindre par un guest, Patrick Henry, qui poses ses guitares sur « The Highway » et « Nothing Like Home ». Deux décennies passées à flirter avec la perfide Albion auraient pu légitimement faire disparaître un accent frenchy à couper au couteau mais Lou Demontis s’en accommode de bon gré et entre avec lui dans un rôle pas évident où l’on navigue avec une certaine forme de redondance entre Johnny, Bruce et Bob pour découvrir des titres qui se tiennent plutôt bien à partir du moment où l’on n’est allergique à aucun de ses trois mentors, des morceaux comme « Heart Of A Fool », « Hear Me Pray », « Shine On » ou encore « Poor Little Me » qui font à la fois preuve de passion, d’envie et de talent. La Telecaster nonchalamment installée pour la photo entre l’avant bras et l’arrière cuisse mais aussi l’harmonica basique et la voix judicieusement nasillarde parachèvent des finitions soignées non seulement par le guitariste mais aussi par son propre E Street Band qui a ses côtés ne démérite jamais ! Du bon rock à l’ancienne comme on sait encore parfois en faire …