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I, THE PHOENIX pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 24 octobre 2011
 

I, The Phoenix
(Blackhill – 2011) 
Durée 54’25 – 10 Titres

http://www.ithephoenix.com  
http://www.myspace.com/itpofficial

C’est un projet pour le moins original qui se dévoile à nous avec I, The Phoenix puisque la première œuvre éponyme du groupe bruxellois mise autant sur un versant visuel très fort avec lunettes 3D fournies dans le packaging que sur le côté purement musical d’un combo qui navigue ouvertement dans l’indus. Initié par Jean-Paul Frenay au chant mais aussi à la guitare et aux claviers et par Vincent de Puydt lui aussi à la guitare et aux claviers, le projet qui fait appel à une section rythmique pour transposer sa musique à la scène nous délivre ici une création à la fois débridée et pourtant parfois presque mécanique, une musique qui fait autant usage des saturations en tous genres et des voix déformées que des ambiances farfelues qui, mises bout à bout, finissent par emmener invariablement l’auditeur dans un délire ultime qui au départ n’appartenait pourtant qu’au duo …

Invariablement rock mais avec toutefois une grosse dominante electro, I, The Phoenix est un de ces électrons libres qui n’en finissent plus de nous imposer une vision très personnelle de la musique et qui n’hésitent jamais à y aller à la tronçonneuse quand il est question de lancer de grandes gerbes d’étincelles dans le sillage de leurs guitares. Capable de débauches de puissance et de folie, le duo se montre aussi à l’aise quand il convient de poser quelques notes de piano très cristallines sur une intro, accentuant encore du même coup le côté versatile et insaisissable d’une musique qui n’en finit plus de louvoyer entre rock, indus et new wave. Propulsé directement et violemment vers le mur avec « Enter The Storm », le chaland n’en finit plus de se cramponner pour retarder le choc inévitable et si on ne lui annonce bientôt plus que « 108 Seconds Before The Crash », c’est en repoussant à l’infini l’inévitable échéance que chacun en passe par « Another Sudden Fall », « The Infected » ou encore « Synthetic Flavours » pour mieux finir atomisé, mais en pleine dimension rock, avec un « Unseen & Gone » absolument pas piqué des vers ! Ceux qui aiment se faire secouer sans ménagement savent à quoi s’en tenir … Les autres s’abstiendront, mais ils ne savent pas ce qu’ils ratent.