dimanche, 23 octobre 2011
Shut up & drive
(Autoproduction – 2011)
Durée 41’09 – 10 Titres http://www.myspace.com/franckie4fingers 
Combo de stoner rock tout droit venu de Montpellier avec dans ses bagages un lot d’influences majeures allant des Queens Of The Stone Age à Motörhead en passant par Foo Fighters, Franckie IV Fingers est tombé dans la marmite du rock lorsqu’il était petit et force est de constater qu’il n’y a plus besoin de lui donner sa rasade de potion magique quand le temps est venu pour lui de partir livrer bataille à la scène. Christophe Gomar au chant et aux guitares, Laurent ‘Frizman’ Graziani aux guitares, Fred Muffet à la basse et Laurent Lelièvre à la batterie ont ainsi su rassembler toutes les expériences acquises au sein de combos comme Pushing Globe ou encore Lunatic Age auxquels les deux guitaristes ont collaboré jadis et c’est en poussant les potards directement dans le rouge qu’ils nous envoient sans aucun ménagement un « Shut Up & Drive » qui a le mérite d’être clair sur les ambitions affichées par le quartet ! Avec du grain, du jus, de la saturation à foison et des guitares tendues à bloc mais aussi avec des rythmiques qui savent parfois se faire plus lourdes, plus profondes, Franckie IV Fingers a tout compris de l’art et la manière de distiller une musique qui a un effet revigorant, une sorte de rock viagra qui filerait la trique jusqu’au plus ramolli des vieux amateurs de bon gros riffs mais qui se montre aussi à même de convaincre un autre public, plus jeune et déjà plus véritablement emballé par ce que les jeunots de la nouvelle scène rock éphémère sont capables de lui proposer en matière de grosses claques ! Loin des groupes aux arguments capillaires évidents mais à l’inspiration souvent fébrile, Franckie IV Fingers n’y va pas avec le dos de la cuillère et nous balance une livraison conséquente de watts au travers de pièces d’artillerie lourde comme « Carclash », « Away From Home », « Over My Head » ou « I Stayed In Too Long ». Bien décidé à taper fort et à viser directement là où ça fait mal, le quartet de l’Hérault pilonne méthodiquement le public languedocien à grand renfort de la dizaine d’hymnes réunie sur la tartine mais se montre clairement prêt à étendre son rayon d’action dès qu’on lui en donnera la possibilité … En attendant, tu la fermes, tu conduis, tu mets la rondelle dans l’autoradio et tu montes le son. Non mais des fois ! |
