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DEATH DESTRUCTION pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 20 octobre 2011
 

Death Destruction
(Sony Music – 2011) 
Durée 41’43 – 11 Titres

http://www.deathdestruction.com  
http://www.myspace.com/deathdestructiongbg

Amateurs de death metal brutal et puissant, c’est à vous que cette formation venue de Göteborg en Suède s’adresse et c’est en dressant le majeur bien haut que le quartet nous dévoile en avant première sa toute nouvelle rondelle, un premier album éponyme que Jimmie Strimmel au chant, Henrik Danhage aux guitares, Fredrik Larsson à la basse et Jonas Ekdahl aux drums s’en iront plaider droit dans les yeux et face au public en ouverture de la prochaine tournée d’Hammerfall, plutôt intéressant comme concept quand on partage le même bassiste, une promenade de santé qui conduira Death Destruction jusque dans notre capitale début novembre. A l’heure où l’on est en droit de se demander ce que les Suédois sont capables de nous proposer, la découverte de l’opus est une vraie bonne surprise !

En réussissant à associer l’art et la manière, Death Destruction parvient à prouver d’entrée de jeu qu’il n’est pas un simple projet à l’avenir incertain, loin de là, et c’est au travers de pas moins de onze bombes à retardement que le groupe met le feu aux platines avec une rythmique plombée à souhait, avec des guitares aussi aiguisées que le fil d’un rasoir et avec une voix de dératé qui passe des sonorités venues d’outre-tombe aux cris insoutenables de bêtes blessées … Amis poètes, on nage avec Death Destruction en plein dans un registre très urbain qui nous délivre son lot de perles du genre comme peuvent l’être « Kill It! », « Fuck Yeah », « Hellfire » ou « Sea Of Blood », des titres qui affichent ouvertement des lyrics à la consonance plutôt évidente. Produit par Roberto Laghi que l’on avait déjà remarqué sur les galettes de Hardcore Superstar ou de In Flames, l’album réussit le tour de force d’afficher un parfait équilibre entre puissance et précision et parvient à capturer l’essence même d’un groupe qui, à n’en point douter, a les arguments requis pour parvenir à attirer l’attention des fans purs et durs de gros metal qui tache. Le passage par la scène sera capital pour la suite de l’aventure Death Destruction, c’est une évidence !