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KAREN NEUMANN & SWINGHOUSE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 20 octobre 2011
 

Karen Neumann & Swinghouse
(Firesweep Records – 2010) 
Durée 50’36 – 13 Titres

http://www.swinghouse.nl  

Délibérément installé dans un registre où le swing, le jump et le blues naviguent entre les années 40 et 50, Swinghouse est une de ces formations qui ont tout compris de l’art et de la manière de partager des vibrations sincères avec le public et c’est en se faisant emmener par la chanteuse américaine Karen Neumann que le combo installé aux Pays Bas nous délivre une ordonnance de pas moins de treize covers bourrées de vitamines, une de ces médications qui vous donnent instantanément la banane tant elles sont revigorantes ! Curro Noriega à la guitare, Harm Van Sleen à la basse, Bert Nellen à la batterie, Bart van Ballegooijen au sax et Keesjan Hoogeboom à la trompette n’ont pas eu grand chose d’autre à faire que de laisser s’exprimer leur talent pour que tout le monde se retrouve sur la même longueur d’ondes et navigue à vue dans un répertoire installé très intelligemment entre Louis Armstrong, Louis Prima et Count Basie …

Partagé entre l’ambiance un peu chaude des vieux clubs enfumés et des pin-up qui les hantent et celle des théâtres plus luxueux où leur musique trouve sa véritable dimension, Karen Neumann & Swinghouse laissent le swing et le jump dérouler leur long et confortable tapis pour y installer une cinquantaine de minutes de bonnes vibrations, à peine moins d’une heure qui offrira tout de même l’occasion idéale de croiser autant Django Reinhardt et Chuck Berry que Davina & The Vagabonds ou encore W.C. Handy et qui permettra aux amateurs de musiques vintage mais jamais vieillissantes de se glisser dans le creux de l’oreille quelques belles pièces joliment interprétées et soigneusement arrangées comme « No I Ain’t Gonna Let You Go », « C’est la vie (You Never Can Tell) », « St. Louis Blues » ou encore « One Monkey Don’t Stop No Show ». La voix toujours très délicatement et ingénieusement placée et les mélodies travaillées avec le plus grand soin finissent de donner à l’ouvrage son caractère à la fois précieux et indispensable et invitent à chaque instant l’auditeur à battre la mesure du pied pendant que ses doigts accompagnent le mouvement de quelques claquements eux aussi très spontanés … C’est à ça que l’on reconnaît les albums appelés à rester très longtemps sur le dessus de la pile !