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FESTIVAL BEAUREGARD à HEROUVILLE ST CLAIR (14) (3/3) pdf print E-mail
Ecrit par Agathe Kipienne  
lundi, 10 octobre 2011
 

FESTIVAL BEAUREGARD 2011
CHATEAU DE BEAUREGARD – HEROUVILLE SAINT-CLAIR (14)
Le 3 juillet 2011

http://www.festivalbeauregard.com  

Retrouvez les photos d’Agathe Kipienne sur http://www.agathekipienne.com/ , http://www.myspace.com/popartfiftos et http://www.flickr.com/photos/a-k-photography/  

Remerciements : Marilou, John Beauregard, Fabiana, les organisateurs, les bénévoles, tous les artistes, Christine Kraps, Michel, David, Alain.

ANNA CALVI
Pour évoquer ANNA CALVI, on parle de tornade, d’une furie douce, d’une voix magique et vénéneuse, du feu sous l’écorce. On évoque Patti Smith, PJ Harvey, Jeff Buckley, Brian Eno l’admire et lui a fait l’honneur de s’inviter sur son premier album… Voici le décor est posé, ANNA CALVI est LA Révélation de ce début d’année. Le New Musical Express a décerné la note de 9/10 au premier album éponyme de la belle londonienne, et le gratifiant d’un commentaire quasi hagiographique : "Somptueux, séduisant et un peu effrayant, ce premier album de velours hantera vos rêves."
Ses prestations scéniques, elles aussi, provoquent un torrent intarissable d’éloges : "si Anna Calvi, 28 ans, semble une petite chose timide et fragile, elle se métamorphose sur scène en une guerrière hallucinée combattant ses fantômes avec une grâce inouïe et l’assurance des habités (…) toutes les attentions se trouvaient invariablement prisonniers de son chant magnétique." Libération 

EELS
Polymorphe et hétéroclite, passant sans complexe de la pop au jazz et au blues, EELS est un groupe inclassable, qui puise autant son inspiration chez le Velvet Underground et Lou Reed que chez Frank Zappa ou Radiohead. Volontiers nostalgiques, parfois provocateurs, les différents albums du groupe sont profondément marqués par la personnalité de son fondateur, Mark Oliver Everett dit E. Le groupe est le premier contrat du tout nouveau label DreamWorks, propriété de David Geffen et Steven Spielberg. Le single torturé "Novocaine For The Soul" fera connaître le groupe au monde entier et se hissera pendant plusieurs semaines en tête des charts. Deux ans après la mort de Kurt Cobain, le public est sensible aux paroles dépressives et désabusées de E, à son goût pour l’étrange et le morbide, qui reprend les codes de la pop pour mieux en jouer.
Les grands débuts de Beautiful Freak (1996) sont suivis par des albums qui ont chacun un univers et une existence propres, touchant des publics différents, fruits d’une remise en question permanente. Aujourd’hui encore, EELS reste un groupe hétéroclite dans sa production et volontiers atypique comme en témoignent Hombre Lobo (2009) et End Times (2010). 

THE KOOKS
En 2006, Luke Pritchard et sa bande originaires de Brighton n'ont eu besoin que d'un single ("Naïve") et d'un album Inside In/Inside Out, leur premier, pour décrocher le jackpot (1 millions d’exemplaires vendus) et se retrouver à donner à un train d'enfer des concerts, à guichets fermés, en Europe et aux Etats-Unis. 
Pop, ces fans de David Bowie auquel ils ont emprunté leur nom, le sont. Une pop résolument légère, vitaminée et lumineuse, avec des guitares bien rugissantes et des refrains accrocheurs. Mais la musique du quatuor est bien plus complexe que cela et les KOOKS se plaisent aussi à y ajouter du reggae, de la soul, des rythmes funky, de l’énergie rock et des ballades folk acoustiques sans jamais se perdre. Leur maîtrise sonore leur offre même du piquant, de l’humour et un sacré sens de l’autodérision qui manquent souvent à leurs collègues british.
Konk sorti en 2007 et qui voit le remplacement de Max Rafferty par Dan Logan est propulsé à la première place des ventes, une place à laquelle les KOOKS semblent abonnés pour le restant de leur carrière. 

KEZIAH JONES “solo acoustic”
Tout le monde connaît désormais l’histoire de KEZIAH JONES qui, découvert dans le métro parisien au début des années 90, accéda en 1993 au succès et à la reconnaissance planétaire avec le single Rhythm is love. Cet acte de naissance artistique inscrit à jamais Kéziah Jones dans la mythologie moderne mais est surtout révélateur du talent inouï de ce musicien dont le jeu de guitare à la croisée de Jimi Hendrix et de Prince est une référence absolue. Né au Nigéria, comme Féla dont on sent l’influence musicale, morale et politique tout au long du parcours et des engagements, Kéziah Jones fut élevé en Angleterre et sa musique reflète et magnifie ses influences multiples. Conscient du caractère unique et novateur de son univers, Kéziah Jones créera même un nouveau genre musical : le blufunk qu’il définira dans son premier album, le disque-manifeste, Blufunk Is A Fact.
Beauregard se laissera donc envouter par le génial bluesman cosmopolite qui jongle avec délices avec le Funk, la soul et le blues, créant une alchimie unique pour un moment rare. 

PATRICE
Depuis la sortie très remarquée de son premier ep Lions (1998), le chanteur compositeur PATRICE ose pratiquer une musique balançant entre tradition et modernité, entre reggae nonchalant et rythmes hip hop, guitare folk acoustique et cuivres pétillants. Fils d'une mère allemande et d'un père sierra-léonais, le musicien allemand, riche de ses influences, invente le reggae du XXIe siècle alliant l'esprit roots et la soul, pratiquant l'audace et le velours. One, sorti en 2010, permet à PATRICE de franchir un nouveau palier, l'artiste à la voix si singulière s'y rapproche du blues et de la néo-soul pour une nouvelle intensité. Au regard de sa réputation scénique et de celle de ses musiciens, on peut parier que Beauregard sera embarqué par sa présence charismatique et l'émotion qu'il dégage. 

ARCHIVE
Collectif britannique sombrement élégant et foncièrement innovant, entre trip-hop et pop, errances baroques et urgences rock. Un univers passionnant et inclassable avec ses compositions, qui évoquent une sorte de trip rock psychédélique gorgé de synthés antiques, de voix mélancoliques et de bidouillages électroniques. Toujours en mouvement, le groupe est à effectif variable, notamment au niveau des voix, tournant autour des deux piliers Darius Keeler et Danny Griffiths aux claviers, machines et samples. Les deux cerveaux/démiurges du groupe s’entendent comme larrons en foire dès qu’il s’agit de mélanger le trip hop électronique façon Massive Attack, la pop psyché marque de fabrique de Radiohead et le rock planant à la Pink Floyd… Au cours de sa riche discographie de Londinium (1996), à Controlling Crowds et Controlling Crowds part IV (2009), Darius Keeler et Danny Griffiths ont su à chaque fois renouveler les collaborations et en se réinventant constamment.
Leurs prestations scéniques, entre rage et plénitude, entre ombre et lumière, envoutent. ARCHIVE est capable de tout, des errances sonores incroyables, des envolées rythmées et progressives, lancinantes et hypnotiques, tout cela avec une maîtrise et une technique fascinantes, des finals qui s'achèvent en apothéose avec des guitares saturées et des voix torturées… bref un trip musical qui mène inévitablement à la transe ! 

THE TING TINGS
L'avenir de la musique britannique, un magnifique animal vient d'émerger – NME
Né de l’alchimie entre le Yang nordique de Katie White à la guitare et le Yin latin de Jules De Martino à la batterie, ce duo a trouvé un équilibre et une composition à 2 voix qui reconfigurent l’essence de la pop anglaise : refrains entêtants, guitares saturées, boucles et pédale delay. Faisant fi des détails encombrants, ils construisent un son unique et brut, immédiatement identifiable.
Au printemps 2008, ils sortent "We Started Nothing", acclamé par la critique et qui atteint la 1ère place du classement british. Le 1er single "Great DJ" qui devait être un single underground se retrouve n°1 des radios. Puis vient "That's Not My Name", également n°1 en Angleterre, alors que "Shut Up and Let Me Go" envahit à son tour les ondes françaises... Un phénomène est né, propulsé par des vidéos acidulées et une tournée triomphale qui passe par l’Europe, les USA, l’Australie et le Japon.
Bref, TING TINGS est "Potentiellement énorme, irrésistiblement contagieux avec une exubérance surnaturelle" - Guardian Unlimited