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DON FERNANDO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 15 octobre 2011
 

Dia de los muertos
(Impedance Records – 2011) 
Durée 49’11 – 11 Titres
 
http://www.don-fernando.com
http://www.myspace.com/donfernandorocks
 

C’est une fois encore d’Australie que nous arrive la grosse baffe rock du moment et si Don Fernando n’écume les scènes que depuis cinq années, force est de constater que le quartet de Melbourne a déjà tout compris de l’art et de la manière de balancer des gros riffs à la fois gras, décapants et saignants ! Un maxi publié dès le début de l’aventure commune et un premier album tombé du camion en 2009 auront suffi à Andrew Simpson au chant, guitares, basses et claviers, à Sammy Crawford aux guitares, à Matt Young à la basse et à James Innes aux drums pour se faire une réputation non seulement auprès de la presse internationale qui a littéralement encensé le groupe mais aussi auprès d’un public forcément réceptif à cette débauche d’énergie et de puissance. A l’heure de remettre le couvert pour un second effort, c’est une fois de plus vers le vieux continent que Don Fernando se tourne, certain que l’accueil réservé à « Dia De Los Muertos » sera une fois encore quasiment unanime !

Plus sombre, plus lourd, plus puissant encore que son glorieux prédécesseur, « The Banquet Of… », ce nouvel effort des Australiens ne manque de rien et s’apprête à le prouver en emmenant son lot nourri de compos vers la scène, un terrain de jeu pour lequel elles ont directement été crées ! Bien décidé à imposer sa propre marque de fabrique, Don Fernando conjugue avec une réelle ingéniosité des relents heavy plus que marqués avec des accents plus typiquement stoner pour alourdir encore un peu la mayonnaise et panache ses effets de manche en lorgnant de temps à autres vers des riffs un peu plus speedés, histoire de bien rappeler que si le groupe est à l’aise dans ses baskets, celles ci peuvent le conduire à évoluer dans plusieurs registres, et parfois même au sein du même morceau ! Portée par un véritable feu d’artifice rythmique et par des étincelles guitaristiques du plus bel effet, la voix d’Andrew Simpson surfe avec un réel talent sur diverses vagues levées au gré de titres comme « Same Other Way », « The Setting Sun », « Cold Blooded Lover » ou « High Bankin Hell » qui contribuent à faire de ce « Dia De Los Muertos » un ouvrage qui ne pêche que par le côté un peu cheap et convenu de son artwork, et encore. Un album à découvrir dès la Toussaint, du moins pour ceux qui n’auront pas eu la chance de croiser le groupe avant sur sa grosse tournée européenne automnale …