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BABEL QUARTET pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 13 octobre 2011
 

L’évadé
(Musicast – 2011) 
Durée 39’28 – 11 Titres
 
http://www.babelquartet.com
http://www.myspace.com/babeltour
 

Il a su trouver le très juste équilibre entre le slam, le hip hop, le jazz et la musique classique et c’est à grand renfort de sa voix si caractéristique mais aussi de ses guitares que Babel met sa poésie en chanson, mais pas comme le font ses compagnons de bacs de la nouvelle chanson française, loin de là, préférant pour sa part avancer en dehors des sentiers trop bien battus pour se mouiller les chaussures et donner de l’âme à ses compositions. Accompagné de Solène Comsa au violoncelle, Nino Vella aux claviers et Dj Slade aux platines, programmations et autres beatbox, le troubadour avance en quartet et propose pour bien commencer l’automne un premier album enregistré et mixé par Romuald Gablin, un ouvrage bourré d’humour et de second degré mais aussi d’une grosse dose de réalisme et d’autant de lucidité. Attention, la langue de bois y est strictement interdite !

« L’évadé », c’est un peu l’histoire en onze tranches de vies d’un artiste qui a non seulement de l’idée mais aussi pas mal de vécu, un artiste qui s’est fait à la scène et qui compte bien y retourner, fier qu’il est de ses chansons qui se présentent comme autant de poèmes urbains empreints des petits tourments mais aussi des grosses joies du quotidien. Parti dans un éventail des plus larges où l’on croise aussi bien un « Gipsy » qu’un « Visage pâle », un « Petit rossignol » ou encore « Riton » et où l’on se retrouve parfois en plein « Temps de chien », invité à animer « Le bal » ou tout simplement transporté vers un époustouflant et carrément révolutionnaire « Mai slamante-huit », le Babel Quartet manie avec une réelle inventivité et en parfaite synchronisation l’archet et le sample, animant le tout tantôt d’une rythmique chaloupée, tantôt de scratches ou encore de beatbox, sans doute pour mieux nous rappeler que dans sa manière de composer, rien n’est jamais fixé à l’avance et que quand la rime sait se faire accrocheuse, la mélodie peut derrière elle se permettre les plus grandes facéties pour rendre l’ensemble encore plus captivant. Vous ne regarderez plus jamais la chanson avec le même œil après avoir croisé « L’évadé » !