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HELL'S KITCHEN à JAZZ A LA VILLETTE (75) pdf print E-mail
Ecrit par Yann Charles  
vendredi, 30 septembre 2011
 

HELL’S KITCHEN
JAZZ A LA VILLETTE 
LE CABARET SAUVAGE – PARIS (75)
Le 7 septembre 2011 


http://www.hells-kitchen.ch  
http://www.jazzalavillette.com/  

Retrouvez toutes les photos de Yann Charles sur http://www.myspace.com/isayann 

Remerciements : Sophie Louvet, David Isaac, Philippe Langlois (Dixiefrog)

Le Festival Jazz à La Villette 2011 accueillait du côté du Cabaret Sauvage une soirée particulière que l'on pourrait classer blues, bien que James Blood Ulmer qui joue ce soir avec Rodolphe Burger soit un guitariste plutôt inspiré Jazz.
 
Mais pour l’heure, ce premier report sera consacré à la première partie de ce concert avec les Suisses de Hell's Kitchen qui sont pour leur part totalement orientés blues ! Bien que ... Dès les premiers instants, on est frappé par la batterie et par bon nombre d'ustensiles de cuisine ou autres qui n'ont, normalement, rien à faire là. Mais c'est pour cela que ce groupe est vraiment atypique. Jouer dans un tambour de machine à laver ou avec des poêles à frire n'a rien de choquant pour eux.

Dire qu'ils maltraitent le blues ? Peut être ... Avec des rythmes roots qui se transforment en un instant en techno, genre Ibiza ? Non, les Suisses ont décidé de jouer avec cette musique ! Avec sa belle voix éraillée, Bernard Monney pourrait juste se contenter de nous ravir de lancinantes complaintes, mais voilà, le gars est joueur. Des solos de guitares dévastateurs qui le font décoller de sa chaise, un humour décapant et une présence de tous les instants nous permettent de vivre le blues autrement. 

On ajoute le diabolique Cédric Taillefer aux percussions et batterie avec ses instruments improbables dont il arrive à tirer des sons impeccables et étonnants et enfin la rythmique parfaite et presque trop sage de Christophe Ryser et nous voilà véritablement entrainés dans une nouvelle lecture de la musique du diable. Une sorte de blues urbain comme ils aiment à le signaler. 

On plonge dans le bluegrass, on se frotte au rockabilly, bref, pendant une heure, ils triturent, tournent et retournent les notes dans tous les sens pour le plus grand plaisir des spectateurs. Certes, quelques uns ont peut être trouvé que les Hell's Kitchen en font un peu trop, mais au moins ils ont le mérite d'aller plus loin, de chercher à sortir des sentiers habituels pour continuer à faire vivre le blues

Yann Charles – septembre 2011