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Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 10 octobre 2011
Personal ghosts
(Autoproduction – 2011)
Durée 33’59 – 8 Titres
http://www.thistearsgirl.fr
http://www.myspace.com/thisyearsgirlmusic
 Retrouver les ex-Austin Newcommers dans un nouveau groupe n’est pas une véritable surprise tant les frangins Jan et Ilia Cob ont eu de projets différents et complémentaires ces dernières années, et les voir séduire presque instantanément le public avec cette nouvelle formation baptisée This Year’s Girl n’est pas non plus étonnant tant la formule qu’ils utilisent est techniquement et humainement éprouvée ! Accompagnés de Victor à la basse et de Gui à la batterie, le chanteur organiste et son frère guitariste n’ont cette fois encore pas du creuser bien profond dans leurs esprits bouillonnants pour en sortir une volée de huit titres qui, en à peine plus d’une petite demi-heure, a trouvé de quoi fédérer tous les amateurs d’une power pop soignée et efficace qui sait autant jouer avec les guitares aux riffs rectilignes qu’avec les basses qui s’enroulent autour d’elles ! De quoi réveiller le fantôme qui sommeille dans chacune de nos demeures ?
C’est bien évidemment avec des mélodies immédiates et avec une musicalité d’une rare maturité que This Year’s Girl va s’attacher à travailler sur la distance, en proposant un ouvrage qui a su ne jamais être trop linéaire pour au contraire imposer sa propre notion des ruptures et sa propre conception des codes d’une pop qui ne se veut ni britannique ni même anglo-saxonne mais tout bonnement mondiale. Passant des guitares au volume élevé aux claviers aériens, alternant les rythmiques bien rondes et les attaques plus franches, le quartet joue avec ses chansons comme certains le font avec un yo-yo, trouvant naturellement le petit coup de main pour ramener à chaque fois le tout vers le haut et s’offrant même quelques pirouettes et autres effets de style pour finir de faire de pièces comme « The Half Floor », « A Hunger Strike » ou encore « In The Wind » autant de petites perles tellement fines et brûlantes qu’elles finissent à chaque fois par vous glisser entre les doigts pour finalement se retrouver au creux de la platine. Dans ce cas précis, il ne reste plus qu’à appuyer sur [Play] en prenant quand même le temps de faire monter un peu les aiguilles vers le rouge pour ne rien perdre des détails de « Personal Ghost ». Indiscutablement superbe ! |
