samedi, 08 octobre 2011
When things get abstract (Autoproduction – 2011) Durée 42’21 – 8 Titres http://www.eepocampe.com http://www.myspace.com/eepocampe Alors que beaucoup pensaient ce jour là à leur réveillon de la Saint Sylvestre, trois garçons étaient le 31 décembre 2005 en train de poser les premières bases de ce qui allait devenir leur groupe, Eepocampe, un trio bien décidé à proposer une musique mélodique et alternative dans laquelle les textes auraient une importance au moins aussi forte que les notes elles-mêmes. C’est donc dans un post rock des plus intéressants que s’engageront Anthony Lourdel à la basse et au chant, Alexis Medina à la guitare et Anthony Wailly à la batterie, une musique qui permettra bientôt à Eepocampe de présenter son premier album, « Day After Day All Takes Another Way », mais aussi de partir faire une tournée de neuf dates au Japon ! Redescendu de son nuage après cette formidable expérience, le combo reprendra bientôt son écumage en règle des salles du Nord de la France tout en préparant un deuxième album aujourd’hui fin prêt, un ouvrage qui une fois encore a choisi un nom surprenant qui n’est pas sans faire référence à David Lynch … C’est en décidant de prendre son temps pour composer « When Things Get Abstract » qu’Eepocampe est parvenu à lui donner des couleurs chaudes et attachantes, des accents qui entraînent forcément l’auditeur jusqu’au plus intime d’un groupe qui donne sans compter et qui s’efforce de toujours jouer la musique qu’il apprécie mais aussi qu’il ressent profondément. Sans jamais partir délibérément à la recherche du single qui ferait mouche ou du morceau potentiellement capable de devenir un hymne, le trio a longuement laissé germer huit titres dans son esprit et en est arrivé à proposer une œuvre plutôt complète à laquelle il ne manque visiblement rien, ni les titres puissants et fédérateurs, ni les morceaux aux arômes à la fois évocateurs et volatiles, ni les chansons aux saveurs rondouillardes et sucrées, ni même cette craquerie instrumentale de neuf minutes qui a fini par donner son nom à l’opus tellement elle parvenait à idéalement le caractériser. Chacun aura donc tout le loisir de cheminer à son gré à travers les « Lions And Elephant », « Heart Of Volunteer », « Indecisive Minds » et autres « Soliloquies Of A Further Death » qui, outre leurs imposantes qualités intrinsèques et l’apport inattendu d’un alto sur un titre, ont bénéficié d’une véritable production digne de ce nom. Une découverte s’impose ! |