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THE DELTA SAINTS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 07 octobre 2011
 

The Delta Saints
(Dixiefrog – Harmonia Mundi – 2011) 
Durée 44’18 – 11 Titres 

http://www.thedeltasaints.com
http://www.myspace.com/thedeltasaints
http://www.bluesweb.com

Ils sont jeunes et se sont connus alors qu’ils étaient étudiants à la Belmont University, une institution chrétienne de Nashville, mais c’est la musique qui a réussi à les réunir, quand bien même les influences de chacun les emmenaient dans des registres pas toujours très compatibles et que les répétitions en arrivaient parfois à se terminer par des discussions musclées où celui qui cognait le premier avait forcément raison. Et puis The Delta Saints ont fini par proposer un maxi et bientôt un second et c’est de concert que Ben Ringel au dobro et au chant, Dylan Fitch aux guitares, Greg Hommert à l’harmonica, David Supica à la basse et Ben Azzi à la batterie ont décidé d’avancer dans les pas de glorieux aînés tels que les Allman Brothers ou encore les Black Crowes. Se revendiquant comme un groupe du Delta et arborant fièrement un son crade et poisseux, ces cinq gars de Nashville investissent désormais l’Europe avec une galette éponyme réunissant leurs deux premiers efforts … Pourquoi se casser la tête quand on dispose de bon matos qui tient la route ?

Il ne faut pas grand chose à The Delta Saints pour parvenir à faire une bonne chanson, un riff de départ solide, un poil d’idée pour diriger l’écriture et c’est parti pour un grand bain bouillonnant dans lequel les slides et les saturations se télescopent de fort belle manière pour en arriver à un croisement entre le blues des anciens et le rock sudiste des seventies, une mixture hautement séduisante et en même temps corrosive qui donne le frisson et qui met les nerfs en pelote à chaque instant. C’est ainsi qu’à grand renfort de ses titres issus de « Pray On » en 2009 et de « A Bird Called Angola » en 2010 les cinq trublions y vont de leur bon gros blues sale mais convaincant, éructant à la face du vieux continent des « Good In White », des « Voodoo Walk », des « Swamp Groove » ou des « Train Song » dans un mélange d’ambiances tellement malsaines et de couleurs tellement glauques que tout le monde, jusqu’aux punks, finira indiscutablement par se damner pour ces Saints d’un autre genre qui sont définitivement décidés à faire un carton chez nous. Ceux qui les ont manqués sur les dates françaises de la fin septembre feraient bien de se rattraper non seulement avec l’album mais aussi avec les concerts annoncés à la mi-octobre ! A bon entendeur …